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Are you mad, bro ? ft Simon

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MessageSujet: Are you mad, bro ? ft Simon Are you mad, bro ? ft Simon EmptyMer 8 Jan - 10:34

Simon & Robb, des vrais tarés
Are you mad, bro ?

La moto, y'a rien de plus vrai. On enfile un blouson en cuir, des gants, des bottes, un casque, on s'installe sur sa bécanne et on se laisse aller au vent filtré par une bulle. On fait ronronner la machine, on la fait rugir, on passe les vitesses et on oublie tout. On défile sur les falaises, à l'aube, au zénith, au crépuscule, à travers la campagne, dans la région, puis enfin on se sent libéré, voire heureux. C'est tout ce dont j'avais besoin, de me libérer l'esprit, d'oublier à quel point ma vie venait de foirer. Il y a des gens à plaindre, des accidentés, des malades, mais je pense que la douleur qu'on a en soi quand on perd un être cher n'est pas plus agréable à vivre non plus. Mais il fallait bien tenir, ça n'aurait pas été de mon genre de me laisser couler par le fond ou de me jeter sur les falaises, ça aurait fait très tragédie grecque ceci-dit. Bref, c'est de là que j'ai décidé, d'un coup, d'aller errer en moto toute la journée dans les alentours de Kilkee et de ses routes improbables qui ne manquent pas. Cette ballade, c'était juste pour la beauté du paysage. Je les connais par coeur, ces collines, ces falaises, mais leur vue reste un vrai spectacle à chaque fois. Voilà pourquoi j'aime mon pays.

Le plus dur, c'est de revenir au sein de la ville. J'en avais un peu discuté avec Arthur d'ailleurs, j'avais comme besoin de partir, peut-être pas définitivement, mais au moins un temps, un mois, ce serait parfait, histoire de changer d'air et d'oublier. Je repassai par West Road le soir venu pour me prendre un repas dans un fast-food, tranquillement. Un bon KFC bien bourratif, ça remonte toujours le moral. En ressortant cependant, je bute sur un visage. Un mec, pas que je sois de ce bord, du tout, mais juste, il me dit vraiment quelque chose mais sur le coup je doute que ça puisse être lui, après tout la personne à laquelle je pense habite en France. Et pourtant ! Ca doit être la saison des retrouvailles, entre Leanna, et maintenant Simon. Simon Nogard quoi ! Le mec le plus génialissimement taré du monde, que j'ai rencontré dans plusieurs conventions et qui s'est déjà cosplayé. Un scénariste amateur avec qui j'ai gardé contact. Ni une ni deux, je ne me prive pas de m'adresser à lui dans un Français relatif. "HEY ! Simon ! Tu fais quoi ici ? T'es pas en France ? C'est cool de te voir, dude !" Je lui serre la main, lui mets une tape amicale sur l'épaule. Ce mec est juste génial et rien que le voir me met de bonne humeur !

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MessageSujet: Re: Are you mad, bro ? ft Simon Are you mad, bro ? ft Simon EmptySam 11 Jan - 0:11

"Mphf."

Premier bruit, premier son à sortir de ma bouche quand j'ai entendu ces mots prononcés dans ma langue maternelle. J'étais un peu surpris, autant dire que je m'attendais pas à différentes variantes d'anglais, mais pas à du français. Même si là il était prononcé avec un accent bizarre. Et avec mon prénom dans la phrase. Autant dire que j'ai un peu flippé, sur le coup j'ai cru que des agents du MI6 étaient déjà à ma recherche, parce que j'avais amené avec les plans d'un scénario énorme qu'il pourrait me propulser Empereur du monde, si jamais il aboutissait. Le pire, c'était quand même cette réminiscence qui me traversait en même temps que des frissons. Cette voix me disait quelque chose.
Accessoirement, je venais de croquer dans un hamburger rempli de poulet épicé. Si j'avais pas été en train de manger, j'aurais sûrement relever la tête en fronçant légèrement un sourcil comme Spock dans
Star Trek et en prononçant un "Oui ?" d'un air étonné. Ou je serais parti en courant, je sais pas vraiment, tout ça c'est une notion de cause à effets, de futurs possibles, c'est assez complexe. Tout ça pour dire que sans savoir ce que j'aurais fait, heureusement que j'étais en train de manger - et je ne m'en rendais pas encore bien compte sur le moment mais heureusement aussi que j'avais faim et que pour mon premier repas dans cette nouvelle ville j'avais choisi de m'arrêter avant d'atteindre Burger King, l'objectif que je m'étais fixé.

Bref. Reposant mon burger, finissant d'avaler le bout que j'avais dans la bouche et attrapant mon gobelet pour en absorber quelques gouttes, faisant machinalement du bruit avec ma paille parce que je trouvais ça marrant, je commence à observer le mec qui venait de m'appeler, dubitatif - moi, pas le mec. J'ai mis du temps à comprendre, une bonne trentaine de secondes quand même, mais finalement le doute n'aurait jamais pu être possible. C'était...


"Robb ! No, France was boring. I'm dangerous when I'm bored. That's make me feel plaisir aussi to see you !"

Bien sûr, je parlais comme une vache espagnole un français qui pratique pas beaucoup tout ce qui est relatif aux langues, comme pendant les longues conversations qu'on avait eues sur Skype pendant les mois qui ont suivi notre rencontre à Japan Expo, lui portant une armure faite maison d'Iron Man, moi portant ce qui ressemblait au costume du Roi Arthur - même si c'était de la camelote. Ce mec était au moins aussi dingue que moi. On avait discuté de tout, de rien - surtout de tout -, et c'était même lui qui m'avait parlé de Kilkee. Bon, forcément avec les emplois du temps de chacun on avait un peu perdu le contact et il n'était pas au courant que j'allais emménager ici - de la même manière qu'il  a sûrement quelques trucs que je ne sais pas sur lui.
Bien sûr je me lève en lui serrant la main, le sourire aux lèvres. Bien sûr, je renverse le gobelet que je tenais dans l'autre main. Une grosse flaque de Pepsi orne le sol. Bien sûr, je tente une blague - ma première sur l'île de Bretagne :


"Tu vois Robb, à peine on se revoit, je gicle déjà partout."
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MessageSujet: Re: Are you mad, bro ? ft Simon Are you mad, bro ? ft Simon EmptyLun 13 Jan - 16:56

Simon & Robb, des vrais tarés
Are you mad, bro ?

D'entre tous, bien que je ne le connaissais pas autant que je l'aurais voulu, je considérais Simon comme un très bon pote, avec qui partager des délires que je n'avais pas forcément avec Aeda. En plus mon meilleur ami traversait une drôle de période avec sa dulcinée, et même si on se soutenait volontiers dans nos coups durs, on restait des adultes avec des responsabilités pas forcément amusantes, et un manque de temps flagrant pour moi en semaine, donc on ne pouvait pas rester collés l'un à l'autre vingt-quatre heures sur vingt-quatre.  Alors retrouver un bon pote, avec qui faire la mauvaise tête était impossible, allait  m'apporter une bonne bouffée d'air frais, entre toutes les retrouvailles que j'avais, celle-ci était la meilleure, car la plus inattendue. Ben oui, Leanna n'a jamais pu se passer de moi, elle allait revenir d'un moment à l'autre pour finir par me tomber dans les bras voyons. Je ne pouvais m'empêcher rire de bon coeur et pas méchamment en écoutant mon compère mélanger l'anglais et le français dans sa phrase. Le pauvre devait se sentir bien seul à Kilkee, où rares étaients les habitants qui parlaient le Français, si ce n'est les étudiants.


J'avais été dans le même état lors de mon premier séjour en France, c'est aussi la raison pour laquelle j'essayais d'apprendre et de pratiquer un  maximum de langues, pour ne jamais me laisser entraver par des barrières et des codes dans ma communication avec les autres. Néanmoins, mon accent emeurait très écrasés pour le français qui était une langue latine, donc relativement chantante, et mes mots relatifs. Mais ce devait être le cas pour quiconque apprenait une langue. Je n'imaginais même pas le résultat en allemand si Lea venait à me donner des cours. Du moins chez elle, ce petit accent lui allait à ravir dans son anglais.

Bref, je serrai la main tendue de mon interlocuteur, et le voyant renverser son gobelet et tenter une blague pour se reprendre, j'éclatai littéralement de rire. Sacré Simon ! "Voyons, on avait dit pas en public, on aura tout le temps de se toucher la nouille chez moi voyons !" Et voyant la tête de certains clients autour de nous, je repartais en fou rire. "Je savais que je te faisais de l'effet, mais pas à ce point ! Bon allez c'est ma faute, bouge pas, je vais t'en rechercher un !" Je filai aussitôt à l'accueil pour lui prendre une autre boisson, et revins lui donner aussitôt à la vitesse d'une tornade. Comme s'il allait filer ! Quoique face à un taré de Robb pareil... "Sérieux, dude, qu'est-ce que tu fais à Kilkee ? La France c'est cool comme pays, alors qu'ici c'est petit, t'avais besoin de te retrouver seul avec toi-même ? Oh et pour toutes les fois où je t'en ai parlé, faut que tu visites mon atelier ! Et que je t'embarque dans le meilleur pub de la ville, l'Avalon ! Tu vas voir ce sera génial !"

J'étais à présent excité comme une puce ! Mais non pas comme ça bande de pervers ! J'en oubliais presque mes soucis pour dire. "Je pensais même faire une petite fête déguisée chez moi, bientôt. Faut trop que tu viennes pour qu'on puisse ressortir nos cosplays !" Oui, à nos âges, ça faisait très gamin, mais une passion reste une passion, et durant une fête ça passait d'autant mieux. Après tout on s'était rencontrés comme ça, et au final je n'allais pas laisser quelconque pompier blondie me voler le titre oficieux de bout-en-train de la ville, ou laisser le disciple dépasser le maître ! Posséder un vieux pub ne fait pas tout. "Alors, t'es d'accord ? Allez dis oui, ! On a tellement de trucs à exploiter tous les deux maintenant que tu es là, let me dream bro' !" lançai-je, enthousiaste. L'amener à l'Avalon serait déjà un défi en soi, d'ailleurs j'exige une médaille si j'y arrive ! Et puis la fête, je l'y traînerai de force ! C'est qu'il faisait un roi Arthur tellement génial ! Il lui manquait plus que sa reine en fait. "On a un super théâtre d'ailleurs, tout neuf et tout beau, qui vient d'ouvrir. Je sais que t'aime bien ça, les pièces, il me reste plein de places si tu veux moi j'ai pas le temps d'y aller. On a une sacrée star anglaise qui vient d'arriver en plus, Beth Austin, je sais pas si tu as eu vent d'elle, plus sur je sais plus quelle pub de parfum je pense. Elle est superbe, pour ne rien gâcher." soulignai-je d'un clin d'oeil. "Récapitulatif ! On va à l'Avalon, tu vas au théâtre si ça te botte, and let's party hard ! Ca te va ?".

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MessageSujet: Re: Are you mad, bro ? ft Simon Are you mad, bro ? ft Simon EmptyVen 17 Jan - 22:26

La paille de mon tout nouveau gobelet dans la bouche, je regardais l’homme qui me l’avait amené avec un regard salace. Alors que les gens qui nous regardaient avec un certain étonnement depuis le moment où il avait passé les portes de ce fast-food devaient sûrement être en train de se demander lequel de nous deux faisait la femme dans nos moments d’intimités, je supposais que dans sa tête, une petite voix devait lui dire : « Putain, ce mec il est taré. Mais c’est pour ça que tu l’aimes bien. ». Comment je le savais ? Parce que c’est exactement ce qui était en train de se passer dans mon cerveau.

Enfin, une autre partie de mon cerveau essayait de me faire saisir le côté paradoxal de ce début de soirée : nouveau pays, nouvelle vie, nouvelles règles auxquelles ma timidité n’avait pas encore pris le temps de s’habituer. Et pourtant me voilà, là, alors qu’un fantôme de mon passé, un de mes meilleurs amis surgissait soudainement et je me mettais à dire et à faire des conneries. Brillant.


« Hé, avec ta tête de play-boy milliardaire, t’as quand même dû le payer ? »

Cette question posée en désignant mon Pepsi n’avait pas réellement de but mais permettait au moins d’éluder un temps celle qui lui avait été posé. Au-delà du paradoxe, la situation était remplie d’ironie. Robb O’Connor était comme un grand-frère bienveillant pour moi. Ou au pire des cas un cousin éloigné que je ne voyais pas souvent mais que j’adorais voir et avec lequel je ne m’ennuierais jamais. Mais je me suis toujours demandé pourquoi le destin s’amusait à rassembler deux hommes aussi différents l’un de l’autre de façon ponctuelle. Socialement, on était radicalement opposés. Nos nationalités respectives n’aidaient pas déjà. Mais surtout il était un homme de science, un homme d’action et je n’étais qu’un geek qui se dissimulait derrière l’écriture depuis de nombreuses années. C’était réellement une passion commune qui nous unissait, comme le Graal que recherchaient les Chevaliers de la Table Ronde. Mais ce n’était pas une coupe contenant le sang d’un mythe quelconque qui intéressait Robb. Lui préférait les chopes bien remplies. Notre principale différence était là. Je n’aimais pas les bars, les pubs. Foutues tavernes, lieux de débauche rempli d’hommes qui boivent aux filles qui leur donnent joli corps et leur vertu pour un billet violet. Enfin, j’imagine, comme j’aime pas, j’y vais pas souvent, et je suis pas sûr à 100% des infos que j’ai.

Bref. J’ai jamais su dire non à Robb. Il aurait pu me demander d’aller poser une bombe sous le Quartier Général du MI6, j’aurais accepté sans broncher, et ça m’aurait fait beaucoup rire, just for the hell of it. Je l’ai donc écouté en me contentant d’hocher la tête alors qu’il récapitulait le plan qu’il avait monté en à peine une minute, tel un Sherlock Holmes des plus brillants, les yeux aussi pétillants que les miens. Evidemment, j’aurais pu passer un petit quart d’heure à répondre à sa toute première question, à me plaindre, à lui expliquer pourquoi Kilkee m’inspirait beaucoup plus que Kilkee, Lille, Lens ou même Paris, que la France m’avait laissé tomber créativement, mais ça aurait clairement plombé l’ambiance et ce n’était pas des plus intéressants, de toute façon.

Je me suis contenté d’un simple :


« Ouais, j’ai déjà vu des pubs de Beth Austin. Elle est bonne. Bonne actrice, je veux dire. Mais elle le serait encore plus avec des cheveux roux. »

Me levant, achevant mon gobelet pour pouvoir symboliquement en retirer la paille tel un souverain connu l’aurait fait avec une épée et un rocher, et le sourire aux lèvres, je me lançais dans un pseudo-monologue :

« Avalon. La Terre qui a vu naitre Excalibur. Avalon. La Terre qui où s’est déroulée la plus triste des batailles. Avalon. La Terre où est tombé le Roi Arthur.
Je vais peut-être attendre avant de remettre mon costume moi, juste au cas où. »


Attendant un éventuel high-five de mon « bro », je ne cessais de sourire. Ca allait être hallucinant !

« Allons-y ! »
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MessageSujet: Re: Are you mad, bro ? ft Simon Are you mad, bro ? ft Simon EmptyVen 24 Jan - 11:27

Simon & Robb, des vrais tarés
Are you mad, bro ?

Attention, le duo Robb & Simon est dans la place, et ça va saigner ! Non sérieusement, j'étais de nouveau d'une sacrée bonne humeur, comme si je n'avais aucune épée de Damoclès au-dessus de la tête, ni aucun Jarvis pour m'embêter -d'ailleurs cela me fait penser que je devrais mettre un bonnet d'âne à sa version femme de ménage, mais on verra ça plus tard-. Le coup du soda me fit éclater de rire, c'est vrai  que j'aurai pu le demander gratis à la jolie serveuse -bon, elle sentait quand même beaucoup la fritte- mais bon, il fallait bien payer ses biens. Quoi qu'un jour, j'essayerai de me ramener déguisé en Iron Man, juste pour le gouac, for the win comme disent les ricains. Pour ce qui était de Beth, je ris une fois de plus. « Ouais mais non, tu peux vraiment dire qu'elle est bonne. Bon, ça fait vieux lourd du fond de la périphérie, genre casquette, jogging blanc et baskets aux semelles décousues et qui pendent, mais bon, elle est vraiment belle, magnifique de face. Bon de dos aussi. » Très subtil, digne de toi, Robb. Mais bon, c'était bien la vérité ! « Elle a toujours été blonde il me semble non ? C'est vrai qu'elle ferait une jolie rousse, une jolie brune aussi ! Mais si j'essaie de la convaincre de changer de couleur de cheveux elle va penser à un complot du vieux singe que je suis. Mais c'est vrai que ça lui irait bien. Au pire en attendant, tu la photoshope discrétos, tu imprimes l'image et tu la gardes à côté de ton oreiller, haha ! » J'éclatai encore de rire comme un idiot en plein milieu de la rue, non sérieusement, tout ça était cool.

En même temps ce bougre ne faisait rien pour arranger mon cas, et le sien aussi en passant. Cet idiot ne trouva rien de moins puéril et dramatique que de prendre son gobelet pour en faire une épée imaginaire ou je ne sais trop quoi, et de se lancer dans un discours tragique du roi qui va sur la dernière terre. Bon d'accord le bar s'appelait « l'Avalon Sunset » mais quand même ! « Noooon ! Tu ne mourras pas, monseigneur Arthuuur ! Pas tant qu'Iron Man est là pour surveiller ton royal derrière, tu ne failliras point ! Pas de Lancelot pour toi aujourd'hui ! » J'agitais les bras dans tous les sens et faisais une moue indécente avant de me tordre en deux. « Non sérieusement tu vas voir, ce pub est vraiment très cool, il y a une bonne ambiance, autant pour faire la fête que pour travailler ! Ouaip, l'éditrice en chef de notre journal bosse souvent là-bas, sur une table au fond, franchement y'a rien à redire ! ». Avec un grand sourire, j'allais récupérer ma veste. « T'as pas peur de la moto ? Parce que je suis venu comme ça, et j'ai toujours un second casque, au cas où j'enlève une princesse, tu me suis ? Haha, NAN me fais pas ces yeux-là ! De toute façon tu sais pas où c'est, t'as pas le choix ! Puis t'en fais pas, je suis pas dangereux en moto ! Allez, mets moi ce casque et serre les fesses, on y va ! »

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MessageSujet: Re: Are you mad, bro ? ft Simon Are you mad, bro ? ft Simon EmptySam 25 Jan - 14:47

Les meilleures choses ont une fin, mais on n'en est qu'au début.

La suite ici : https://avalonsunset.forumactif.org/t346-beauty-and-the-beth#4521
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MessageSujet: Re: Are you mad, bro ? ft Simon Are you mad, bro ? ft Simon Empty

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