Irish Festival Kilkee 2013 ♦ A vous la fête !

♦ Messages : 149 ♦ Date d'inscription : 23/04/2013

IRISH FESTIVAL KILKEE 2013

Le festival arrive chez nous !

Le festival regroupant musiques celtiques et groupes de rock Irlandais est arrivé à Kilkee cet été ! La plage prend de nouveau les fières couleurs de ce beau pays et des chapiteaux s'installent face à la plage ! Le maire a sorti du lourd, car si les groupes locaux ou régionaux s'invitent volontiers sur le festival et que certains résidents de Kilkee vous réservent une petite surprise, même les plus grands débarquent à Kilkee !

Il est actuellement 20 heures et le festival vient d'être ouvert au public. Que vous soyez dans les files d'attente ou déjà sur la plage, le premier groupe se produira d'ici une demie-heure. Attention, la baignade est strictement surveillée et déconseillée. Il y a beaucoup d'agents de sécurité, donc si l'idée vous prend de chahuter, gare à vous !

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL

Irish Festival !
Ft. Everybody, need somebody.

L’Irish Festival, voilà un évènement de grande ampleur qui ferait rayonner Kilkee pendant plusieurs semaine, il durait un jour mais le public affluait en masse, certains venait même de loin pur y assister, il y avait quelques français, une bonne dizaine de scandinaves mais la majorité était tout de même irlandaise, après tout, c’était un point important de l’année ici et tous les villages de la côtes semblaient envoyé leurs habitants ici, certains au lieu d’utiliser la voiture ou le vélo avait directement débarqué sur la plage avec leur bateau. La fête serait arrosée ce soir, mais pas par la pluie, il faisait un grand ciel bleu et il n’y avait pas un gramme de vent, la commune avait bien fait d’appeler les pompiers de la caserne, cette nuit la bière allait couler à flots pour les boissons les plus soft et entre deux pogo’, il faudrait bien des bras forts pour ramasser les chevilles cassées. Il y avait également pas mal d’agent de sécurité et le probable chahut serait évité, ainsi Lucas espérait pouvoir profiter lui aussi du spectacle.

Lucas sourit, les gens arrivaient, encore peu nombreux mais il avait qu’a vingt et une heure le festival ferait son plein d’entrée. Il attendait, près des guichets, les sacs étaient fouillés de façon plus ou moins approfondie mais ici les gens ne risquaient pas grand choses. Une fois munis de leur bracelet au couleur de l’Irlande qui leur permettrait de sortir ou de rentrer dans le festival le public se dirigeait vers les kiosques à boissons et à crêpes où directement vers la première scène où le groupe des Greenz'bizzard. La soirée allait être vraiment bien, il aurait certes apprécié y venir en tant que simple habitant mais il avait choisis d’être pompier, peu lui importait les risques et les conséquences.

Après plusieurs poignées de mains serrées avec des amis, des élus locaux et des photos avec un groupe de jeune allemande qui lui avait tiré un rire. Il aurait pu demander à Louise si elle y allait aussi, mais de toute évidence il n’aurait pu passer la soirée avec elle. Il avait été à son gala de danse le jour précédent, elle avait fait vraiment du bon boulot, les gamines avaient enchantées leurs parents avant qu’elles et leur professeur reçoivent une salve d’applaudissement. D’ailleurs, Miss Winchester avait reçu un magnifique bouquet, témoin de l’investissement dont elle avait fait preuve, même la petite Maggie était venue, sa cheville ne la faisait plus souffrir et elle était déçue de n’avoir pu danser avec ses camarades mais elle avait promis à Lucas lorsqu’il lui avait demandé de ses nouvelles qu’elle danserait l’année prochaine, lui faisant jurer sur son cœur de venir ce à quoi il avait éclaté de rire en lui ébouriffant avant de lui promettre ; Cela faisait vraiment chaud au cœur de voir des petiotes aussi motivées. Peut-être qu’il croiserait la charmante professeur de danse dans la soirée, seule ou accompagnée même si l’idée qu’elle vienne avec un homme lui enserra un peu le cœur, Lucas Murchadh, le fier pompier serait-il jaloux d’un inconnu ? Si cela se trouvait la jeune femme était déjà mariée et discuter avec elle ne lui garantissait pas le privilège de boire un verre en sa compagnie. Il haussa les épaules, il n’aurait jamais été jusqu’à lui demander directement, un peu de timidité, un air gauche, il était un peu ours et lorsqu’il était avec une jeune femme qui lui plaisait, il ne pouvait s’empêcher de sourire bêtement sans trop savoir quoi faire de son corps ni de ses bras qui finissaient par pendre lamentablement le long de son corps lui donnant un air totalement idiot.

D’ailleurs il n’avait cessé de sourire en pensant à Louise, hochant quelques fois la tête pour répondre aux saluts des kilkards qui le connaissait. Il guettait également une tête plus ou moins connue avec qui il aurait pu discuter mais il se doutait que ces derniers n’arriveraient pas de sitôt. Après tout, il n’était pas planté comme un parasol dans le sable et il pouvait bouger, rien ne l’empêchait d’aller se faire offrir un jus de fruit dans un des chapiteaux, peut-être qu’il y croiserait une vielle connaissance, il avait déjà aperçu les jeunes de l’équipe des Juniors des Redhead de Kilkee, sans leur maillot couverts de boue il leur avaient crier qu’ils étaient presque beau ce qui lui avait valu des éclats de rire et une promesse d’une petite vengeance, il les aimait bien ces gamins, mais il adorait par-dessus tous les asticoter, c’était fou ce qu’à cet âge-là on est susceptibles ! Il sourit, accoudé au bar, une boisson sans alcool dans les mains, il allait vraiment passer une bonne soirée et il aurait le droit de s’approcher de la scène pour apprécier la musique. L’Irish Festival, allait encore cette année, envoyer du pâté.

Festival oui, mais n'oublie pas le rhum !

Et c'est parti !

Un festival, en voilà une bonne idée ! Pour mettre tout le monde de bonne humeur et surtout tout le monde d'accord : L'Irlande, en matière de musique, elle rox du poney ! Ca faisait bien longtemps déjà que je voulais me rendre à des concerts ou ce genre de choses, mais tous étaient dans des villes bien trop éloignées où y aller seule n'était juste même pas à envisager. Alors quand j'ai appris que Kilkee aurait le sien, avec Flogging Molly en groupe invité, je ne pouvais simplement pas faire l'impasse ! Restait à savoir avec qui y aller et qui esquiver... Du genre ces vieux « camarades » de la fac, tous plus débiles les uns que les autres, avec qui j'avais passé deux soirées en début de mois, genre de soirée où on se fait chier comme un rat crevé. Ou encore Finnerty, dont je voulais qu'il me lâche un peu les basques. Ou même Arthur. Qu'est-ce que je ferais si je le croisais ? Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire aussi ? J'avais pris sur moi pour le voir dans ce café, mais au final à chacune de ses phrases c'est presque si je n'avais pas voulu prendre mes jambes à mon cou. Seconde chance, amour, et ceci, et cela, j'avais beau avoir encore des sentiments pour lui, j'avais l'impression d'être prise pour la fille la plus conne du monde, sans déconner. Et dans le genre des gens avec qui je voulais passer du temps il y avait Ama, que j'adorais, et Raphaël, bien évidemment. Je devais d'ailleurs venir au festival avec le beau brun et cette fois on avait convenu de se rejoindre sur place, non loin de la plage pour esquiver la foule. Je voulais jouer la carte de la surprise une fois de plus, le charmer.

C'est tout naturellement alors que j'avais attaché mes cheveux en chignon, m'étais bien maquillée, avait enfilé des sous-vêtements rouge vif, une petite robe au décoleté subtil, au dos nu, dont le jupon m'arrivait à mi cuisse. Cette robe noire, je l'adorais. Ma veste fétiche par dessus, du parfum à la framboise derrière, un joli vernis aux couleurs de l'Irlande, de jolies petites chaussures plates et ouvertes pour marcher tranquillement sur le sable et le tour était joué. Je tenais vraiment à être bien présentée, à toujours être à la hauteur de ce garçon qui en attirait beaucoup. Je ne me sentais pas moins bien que toutes ces autres filles, au contraire, la preuve en était qu'il allait au festival avec moi. Et pan. J'avais mon billet d'entrée, soigneusement rangé dans mon sac, et décidai de venir à pieds, inutile de prendre ma voiture quand j'avais encore ma chambre d'étudiante pour le restant du mois. J'avais un quart d'heure de marche, ce n'était pas la mer à boire et il faisait bon en plus de ça, bref, c'était juste parfait. Sur le chemin, j'étais évidemment seule avec moi-même, assez seule pour réfléchir à quoi faire de ma vie sentimentale. Mais à chaque fois que j'essayais de m'imposer une idée, je la rejetais en grimaçante plus simple serait encore de laisser couler. C'est les vacances après tout, pourquoi je me prendrais la tête ?

Ainsi donc arrivée tout près des festivités, je me rendais compte du monde qui pullulait là. C'était incroyable, à croire que toute la ville s'était réunie ici, mais j'étais certaine à bien y voir que beaucoup d'« étrangers » s'étaient invités. Ce n'était pas plus mal, cela nous ferait une bonne pub. J'attendais donc sagement, sortais mon billet en cherchant des yeux mon cavalier de ce soir. Passer une soirée avec Raphaël impliquer de passer une bonne soirée. Boissons, beau et charmant garçon, bonne musique, décidément ce soir j'avais tout bon et j'en étais fière.

made by pandora.

Irish Festival bitchies !

Robb en mode VIP owi !

Samedi 22 Juin

Alors là, chapeau bas monsieur le maire, même que vous mériteriez un bisou ! Euh... Quoi ? Ca a comencé ? Mince... Enfin non mais sérieusement, le coup du festival, fallait oser ! Enfin plutôt fallait avoir le courage de tout organiser et avoir le cran de demander à un groupe super génial-ta-maman-en-combo-culotte-sur-skis-qui-vole pour y participer ! Non franchement personne pouvait dire le contraire : On avait juste un super maire dans cette ville, notre récompense on l'avait pas volée ! Et y'a pas de festival sans Robbichou. Ni sans Aedychou ! Y'a pas l'un sans l'autre de toute façon. Le pire étant que jusqu'à quelques heures avant la dîte fiesta de l'année, je faisais la gueule dans mon bureau avec Jarvis sur les talons pour me changer les idées, mais ça fonctionnait pas. Alice pouvait pas venir. Garde aux urgences, ils étaient débordés, et avec ce festival ça étonnait personne que des imbéciles heureux finiraient à l'hosto parce qu'ils auraient trop bu ou qu'ils se seraient battu comme des cons. Ma douce et rousse Alice pouvait même pas s'amuser et profiter du spectacle, j'étais déçu, vraiment, et très personnellement mais j'irai pas dans les détails. Alors Robbichou boude comme un gosse. Jusqu'à ce que son Aedychou l'appelle pour dire « Ben on se rejoint finalement ou pas ? » De toute façon pour ce qui allait s'y passer, autant y aller directement ensemble ! Ce serait plus fun, et on aurait l'air moins cons que de débarquer comme des vieux shnocks dont personne ne veut, forever alone. Bref, j'envoyais bouler Jarvis, parce que là il m'agaçait plus qu'autre chose, et il était grand temps que je me prépare. Alors exit O'Connor et sa jolie barbichette, je rasais tout ! Enfin tout euh.. HEY ! Regardez pas si bas voyons ! Voilà, plus haut, c'est mieux. Enfin bref, le joli costume décontracté, la cravatte. Pourquoi être aussi élégant pour un festival me direz vous ? Ben... Question d'habitude, certainement. Je me senté plus décontracté en tout cas, mais je me demandais quand même deux trucs ; Pourquoi Aedan venait pas avec Ama ? Et est-ce qu'Arthur tenait enfin sur ses deux jambes pour enfin se bouger le cul ? Enfin le pauvre, il devait en avoir marre de m'avoir sur le dos, le soucis c'est qu'avec tout le boucan, les quartiers tout près risquaient pas de dormir de si tôt, car même les concerts finis, la fête continuerait dans les rues. J'avais soudain plus en tête un carnaval qu'un festival bizarrement, et ça me faisait sourire.

Je prenais ma moto pour y aller, parce que bon, faut pas déconner, de ce temps là autant en profiter et je comptais pas rentrer bourré, donc c'était tout bon pour moi. J'allais pouvoir me garer plus facilement, dans un coin quelque part. La belle gueule dans le vent, j'arrivais fièrement sur ma bécane bichonnée et lustrée, pas d'allusions cette fois ! Mince, je viens d'en faire une... Bon tant pis ! Donc j'arrivais à me garer dans un coin prévu à cet effet, ils avaient vraiment pensé à tout ! Et le pire c'est qu'en bon Robbichou important dans la ville, j'avais mon billet VIP ! Et oui ! J'étais même invité ! Ouais ouais bitchies ! Bon j'allais pas m'en vanter trois ans, mais bon, c'est toujours bien de préciser... Bref, je passai par l'entrée réservée à cet effet pour filer dans un coin de la plage et voir le résultat. Des supers chapiteaux, un grand bar en plein milieu et déjà une bonne ambiance, ça annonçait du lourd ! Je souriais comme un gamin devant une barbe-à-papa, jusqu'à voir mon bon pote arriver.

« Ouaaaais ! Voilà le meilleur ! »

Je lui serrai la main et lui fis une acolade chaleureuse comme j'avais l'habitude de lui en faire. Et ouais, Aedychou et Robbichou, une grande histoire d'amour... Et surtout de whisky.

Code by AMIANTE

Irish Festival.

Il nous faudra du courage.. Pokémoooon !

Je n'avais pas tellement hésité, après la visite d'Amalys, les discussions avec Louise, elles m'avaient fait comprendre que je ne pouvais demeurer à l'état de loque gémissante et le regard de June lorqsue nous nous étions vu dans un café pour discuter avait été pire que de passer devant mon propre reflet. Il fallait que je sorte, que je reprenne une consistance un peu moins spectrale, que je cesse de me morfondre alors le festival de Kilkee avait été un bon point de départ. J'avais demandé à Louise de m'accompagner, peut-être aurait-elle préféré y aller avec quelqu'un d'autre mais dans sa gentillesse elle avait bien voulu m'accompagner. La professeure de danse était devenue une véritable amie et aussi loin que je puisse l'imagier je ne pouvais la voir autrement que comme telle. Elle avait été un soutien, une oreille attentive comme l'aurait fait une mère ou une sœur et je ne lui en avait pas tant demandé. Sa bonté m'avait autant aidé que la copieuse engueulade dont Miss Eoghan m'avait fait grâce. J'avais réussis manger de nouveau, à dormir un peu et je paraissais moins pâle même si je conservais les stigmates de ma dépression qui pourtant me guettais toujours de son œil avide, prête à me reprendre dans ses filets au moindre sursaut de désespoir.
J'étais passé chercher Louise avec pour la première fois de mon existence un peu de retard chez elle, nous avions décidé de nous rendre à l'Irish Festival aux alentours de vingt heure. Nous désirions assister au concert donné par les Flogging Molly en particulier, les autres nous intéressants moyennement.

Je m'étais montré un peu plus loquace que les fois précédentes, arrivant à plaisanter quelques fois avec mon amie.Une fois arrivé nous nous munissions tous les deux des bracelets fluorescent donné par les organisateurs pour attester du paiement de nos pass avant de nous rendre vers les chapiteaux centraux pour lui offrir un verre. C'était sympathique, le festival avait lieu sur la plage et le beau temps était au rendez-vous pourtant, bien que la plupart des gens soient habillés avec légèreté je conservais un pull marin, preuve que je n'avais pas récupéré totalement mon poids des mois précédent. Je souriais à Louise en lui demandant ce qu'elle souhaitait boire avant de l'accompagner avec un jus de fruit des plus basiques. Je ne me sentais pas particulièrement inspiré par les stands de restauration raide, j'avais mangé eu de temps auparavant et je ne souhaitais ps rendre mon dîner en m'étant gavé alors que mon estomac n'en avait plus vraiment l'habitude. Une fois nos consommations terminée nous nous dirigions avec la canadienne vers la scène où jouerait le groupe pour lequel nous étions venu. Nous continuions de discuter quand la foule nous sépara. Ne pouvant la voire d'où j'étais, peut-être avait-elle rencontré quelqu'un qu'elle connaissait et elle avait pu s'arrêter pour discuter avec cette personne. Je la cherchais du regard avant de voir apparaître dans mon champ de vision un éclair roux. Mon cœur rata un battement alors que je croisai les yeux de June en rougissant. Je souriais tant bien que mal avant de laisser mon sourire disparaître en reconnaissant le jeune homme qui l'accompagnait. Je savais pertinemment qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait puisqu'elle n'était plus avec moi mais je ne pouvais réprimer un élan de jalousie. June m'avait demander de lui laisser du temps pour réfléchir si elle me laissait une seconde chance et elle m'avait laissé entrevoir un mince espoir de rachat de ma part. Elle m'aimait toujours, ou du moins encore assez pour m'écouter. Seulement elle m'avait laissé aussi comprendre que ce n'est pas d'elle que viendrait directement le renouveau, qu'il fallait que je prouve que je ne la laisserai pas tomber une nouvelle fois. J'aurai pu le jurer, lui promettre mais les mots ici ne valaient plus rien, il fallait des actes et que je me batte. Mais je ne semblais pas être le seul à l'aimer, l'apprécier, enfin qui aurait pu ne pas l'aimer ? Il y avait ce brun, Raphaël, l'étudiant qui avait eu le droit à son nom dans l'article du blogueur mystère non loin de celui de Finnerty. Je serrais les dents avant de parcourir les mètres qui me séparait deux, sentant mes oreilles prendre ne couleur cramoisie à l'idée de ce que j'allais faire en me dirigeant ainsi droit sur le jeune homme qui l'accompagnait. Avant je prenais le temps de saluer June, m'égarant un court instant dans son regard et sur le reste de sa personne, toujours aussi troublé par mon attirance pour elle et par cette robe noire qui lui allait à ravir, avant de lui adresser un signe de tête et d'un maigre « bonsoir », je n'allais pas lui serrer la main ni l'embrasser, cela aurait été sans doute mal-venu et pourtant j'aurai tant aimé avoir à nouveau un contact physique avec elle, qu'il soit juste une pression de paume ou de doigt sur ses mains. Je me tournais vers le jeune homme qui l'accompagnait, avec une calme détermination dans le regard.

« Bonsoir. Je..Je peux vous prendre quelques minutes de votre temps ? »

J'ignorais si la réponse serait positive, je m'en contrefichais un peu finalement. Que June soit spectatrice aussi, au moins elle pourrait voir que je n'attendais pas les bras ballants que les chose se passent. Je n'attendais pas que Raphaël me demande pourquoi je venais l'aborder de la sorte.

« Je..Je vais être direct. Je sais ce que j'ai fais, je le regrette et serais même capable de vous remercier d'avoir été là pour June mais, même si je semble comprendre la teneur de vos relations je préfère vous mettre au courant de suite, si jamais vous aviez dans l'optique d'avoir une relation plus sérieuse avec elle et bien, je m'y opposerai. Je.. J'aime June et même si le temps a semblé long, je compte bien la récupérer si elle veut toujours de moi. Et donc, je vous annonce juste que si vous aviez des intentions plus sérieuses à son égard, je crains de devoir tenter de vous évincer. »

Je passe ma main dans mes cheveux, trahissant sans doute le manque de confiance que j'ai en moi pour cette entreprise pourtant je me suis exprimer avec aplomb. J'ai peut-être l'air d'un gars qui serait capable de provoquer le brun en duel pour demander réparation comme à des siècles précédents mais même si j'en ai pas l'air je compte bien me battre pour récupérer celle que j'aime.

Irish Festival !

Irish Festival

« Show must go on! »

L'Irish Festival, un événement qu'avait prévu le maire.

Pour une fois que quelque chose bouge dans cette ville, tu ne vas pas t'en plaindre, surtout que les festivités ont l'air plutôt sympathiques. De bons groupes irlandais et du peuples, c'est parfait pour toi. À la base, tu avais bien l'intention d'y aller tout seul, l'événement allait attirer assez de monde pour que tu puisses te trouver un peu de compagnie, seulement c'était sans compter June. Elle t'as demandé d'y aller avec elle et tu n'as pas su lui dire non. À croire que face à elle, tu as beaucoup plus de mal à prendre des décisions censés. Enfin, ce n'était pas comme si c'était une punition. Au contraire, passer du temps avec la rousse et même plutôt agréable. Tu t'amuses toujours bien avec elle et puis si ça lui permet de rester loin de cet abruti d'Arthur, tu ne vas pas le lui refuser. Quelque chose ne te revient pas avec ce mec.

Tu préfères oublier cet imbécile, tu dois te préparer pour aller au festival. Une bonne douche, avant de filer dans ton armoire pour en sortir un jean et un t-shirt à tête de lionne. Rien de bien sophistiqué, tu vas à un festival, enfin, tu reste soigné quand même, parce que tu ne sais pas faire autrement. Tu poses tes lunettes de soleil sur ton nez et c'est parti.

Il ne te faut pas longtemps pour rejoindre l'endroit où doit se dérouler le festival, t'es bien content de ne pas avoir prit ta voiture, avec tout le monde qu'il y a. Maintenant, il ne te reste plus qu'à trouver June. Tu te balades tranquillement quand tu vois la jolie rousse un peu plus loin. Tu t'approches d'elle sans bruit et vient cacher ses yeux non sans un rire, ouais t'aimes bien jouer les gamins.

« Devines qui c'est. »

Bien entendu elle ne met pas deux heures à découvrir que c'est toi, mais tu n'as pas fait ça pour le suspens, mais pour le jeu. Tu lui souris et vient lui faire la bise avant de décider de partir en direction de la foule. C'est fou le monde qui avait pu se rassembler ici, apparemment la nouvelle avait fait le tour de la région. Ça te files une pèche pas possible. Tu attrapes la main de June et tu files t'éclater un peu. C'est la fête après tout, vous n'allez pas rester là à vous regarder dans les yeux. Une fois vos billets échangés tout ça et à vous pour vous éclater.

Alors que, justement, tu étais bien partie pour t'éclater, un mec arrive, du genre rabat-joie. Tu ne le reconnaît pas tout de suite, mais une fois que son visage te reviens, tu n'as qu'une envie : le voir partir. Il salut June et se tourne vers toi. Il veut parler. Il ne va pas être déçu. J'adresse un petit sourire à June, histoire de signifier que tout va bien et puis je m'écarte un peu. Je sais que c'est pour parler de la rousse, mais elle n'a pas à assister à tout ça. Tu es peut-être un abruti, mais tu ne veux pas accabler ton amie plus qu'elle ne l'est déjà.

Tu n'ouvres pas la bouche, tu n'as pas forcément envie d'être poli avec lui, tu l'écoutes quand même. T'as envie de savoir ce qu'il va te dire. Ça risque de bien te faire rire. Et tu n'as pas tort. Il se met à te dire qu'il regrette ce qu'il a fait à June. Il a même le culot de te dire qu'il s'opposerait à ce que ta relation avec la rousse aille plus loin. Non, mais pour qui il se prend pour oser s'opposer à quoi que ce soit. Après tout, ce n'est pas son père, elle a bien le droit de faire ce qu'elle veut et toi aussi. Personne n'a à te dire ce que tu peux faire ou non. Je lâche un petit rire, sans joie. Ce mec se prend vraiment pour ce qu'il n'est pas.

« Je vais être direct, moi aussi. Tu n'as aucun droit sur June, tout comme j'en ai aucun. Si elle souhaite que notre relation aille plus loin, ce sera son choix, mais je ne laisserai personne l'empêcher de faire ce que bon lui semble. Tu as eu ta chance avec elle et tu l'as laissé passer. Tant pis pour toi. Ça ne t'autorise en rien à gouverner sa vie et encore moins la mienne. June est mon amie et je ferais tout pour la protéger et si tu essaye de lui faire du mal, je crains de devoir t'évincer. »

Tu as parlé sans t'énerver, tu n'es pas du genre à perdre ton sang froid pour n'importe quoi. Plus maintenant. Et même si tout ton sang bouillonne à l’intérieur de tes veines, parce que tu trouves inadmissibles qu'il ose s'imposer ainsi, tu restes calme. Tu ne veux pas le laisser refaire du mal à June, il faut dire que tu t'es attaché à elle et on ne touches pas à tes amis. Et tu sais très bien que la démarche d'Arthur est totalement égoïste, il veut June parce que ça l'aide à se sentir bien, mais il ne pense pas à ce que ça peut provoquer chez elle. En tant qu'égoïste qui se respecte tu sais reconnaître tes semblables. Seulement, cette fois si tu l'as laissé de côté, ton égoïsme légendaire et si June arrivait maintenant pour te dire de partir pour la laisser avec cet abruti, ça t'ennuierais beaucoup, mais tu le ferais...

Irish Festival.

Il nous faudra du courage.. Pokémoooon !

Je savais que ce ne serait pas des plus évident et mon appréhension était grande. Rien qu'à voir la façon dont il la regardait pour la rassurer m'avait permis de voir la flamme d'une amitié et d'une vive appréciation de la part du jeune homme. Il ne dit rien lorsque je commence à parler et je sais qu'il se retient surement de me rire au nez mais trop tard , je me suis exprimé et je sais fort bien qu'il me rendra mon discours. Il finit par lâcher un rire et je trésaille un peu. Je savais pertinemment que chacune de mes paroles entrouvraient d'autres plus acérées encore mais elles frappent tout de même juste. Je sais que je n'ai pas à décidé des choix que June fera et je passe sans aucun doute pour un égoïste à ses yeux, surtout que Raphaël était présent depuis le début , depuis le soir à l'Avalon alors lorsqu'il me dit que ma chance est passée mon coeur se serre. Sans doute a-t-il raison et je ferai mieux de m'excuser de mes propos avant de disparaître dans la foule pour ne plus jamais reparaître, je pourrais fuir comme je l'ai fais depuis le début mais cela ne suffit pas et n'a jamais suffit à faire comprendre à June que je l'aimais toujours et encore plus qu'avant. Peut-être me présenter ainsi donne l'impression que je ne suis là que parce que je vais mal et que j'ai besoin de June, comme si elle n'était qu'un objet mais c'est faux. Cela n'a rien avoir avec ça. C'est juste que je n'ai jamais cessé de l'aimer et que si je ne lui montre pas maintenant je crains de ne jamais pouvoir le faire, après tout si Raphaël l'apprécie autant qu'il semble le laisser paraître sans doute auraient-ils finis ensemble, ou finiront-ils ensembles. Cette idée m'est insupportable mais si c'est le choix de June je le respecterai, je me retirai, la rage au ventre de m'être montré si stupide et faible pendant tout ce temps mais je l'accepterai avec le temps et si June était enfin heureuse alors j'en serai comblé.

Il m'a tutoyé, je grince un peu des dents, je suis sans doute vieux jeu et je ne vais pas lui sortir qu'il faut respecter ses aînés sinon je risque fort de le regretter et puis comme il me le laisse sous-entendre, je n'ai pas à lui dicter sa conduite. Sa diatribe était implacable et la mienne se voudrait glaciale.

«Je sais que June est assez grande pour décider et elle fera ce qu'elle souhaite et je ne suis pas là pour gouverner sa vie ni la chaperonner. Je suis là parce que mes sentiments pour elle restent inchangés et que l'idée de vous savoir avec elle me donnerait presque envie de crever de jalousie. Je me fiche de ce que vous avez pu faire pendant tout ce temps où j'ai hésité, je n'ai pas mon mot à dire là-dessus mais si j'ai une maigre chance avec June de ne plus jamais la faire souffrir avoir je souhaite la prendre. Peut-être que ce qu'elle éprouvait pour moi est révolu, même si je prie pour que ce ne ce soit pas le cas mais si je ne lui fais pas comprendre maintenant et à vous également qu'elle est la femme de ma vie je ne pourrais jamais le faire. Je lui ais fait du mal et j'en regrette chaque seconde mais j'essaye de réparer mes erreurs et si jamais votre amitié pour elle devient trop importante alors je n'aurais plus aucun espoir qu'elle comprenne ce que je ressens. Si il faut que le monde entier soit au courant alors je le ferai. C'est pourquoi je vous préviens que chaque instant où je pourrais lui prouver que vous soyez présent ou non, je ferai tout mon possible pour me battre et ne pas la perdre totalement car si elle compte pour vous, elle compte encore plus pour moi. »

Je sais que ma voix se voulait dure mais je ne pouvais retenir l'émotion qui perçait mes phrases lorsque j'évoquais June. J'étais jaloux et c'était sans doute stupide puisque j'étais censé avoir laissé tombé la femme de ma vie mais je ne pouvais me résoudre maintenant que j'avais pris mon courage à deux mains de laisser Raphaël faire disparaître les dernier sentiments que June aurait pu avoir pour moi sans rien faire.

Irish Festival !

Festival oui, mais n'oublie pas le rhum !

Et c'est parti !

« C'est le grand méchant loup. »

Raphaël était parfois un vrai gamin mais c'est ce qui m'éclatait chez lui, tout ce jeu entre nous entre autre, qui me faisait rire autant que ça me rendait joyeuse. J'espérais qu'au lieu de me faire la bise il m'embrasse mais apparemment il avait décidé d'être plutôt sage avec moi pour le moment, du moins c'est ce que je pensais. Je lui souriai pour lui emboiter le pas jusqu'aux files d'attentes fluides malgré l'entrée noire de monde. Les gens étaient vraiment bien organisés et l'ambiance était pour l'instant bon enfant. Le brun avait d'ailleurs l'air de bonne humeur et je souriais bêtement à le voir comme ça. C'est les doigts entrelacés aux siens qu'on était déjà partis pour faire la fête. Je le traînais jusqu'au centre de la plage, j'avais bien envie d'une bière, mais avant... Mon baiser, que j'allais pas réclamer mais bien prendre sans lui demander son avis. Enfin ce n'était pas comme si il allait s'enfuir en courant ou me repousser. J'attrapais son T-Shirt pour le rapprocher de moi et là... L'iceberg. Il était là, Arthur. Il me regardait, me souriait même et moi je restai de marbre, figée, à pincer les lèvres pour me demander si ma soirée n'était pas foutue d'avance. Que faire, que dire ? Mes doigts se crispèrent contre le T-Shirt de Raphaël, mais pas pour les bonnes raisons. J'étais partagée entre la rancoeur, la pitié et la tendresse. A chaque fois que je croisais son regard, j'avais la boule au ventre, à repenser à cette soirée à l'Avalon. Mais je gardai la tête haute, pour ne pas me montrer affaiblie devant Raphaël. Au fond j'aurais aimé que cela ne me touche plus, que je sois définitivement passée à autre chose, mais non. Chaque pas en avant était tiré de deux pas en arrière. J'avais soudain comme des crampes d'estomac. Parler à Raphaël, pourquoi faire ? Il était venu l'engueuler, le menacer ? Ce genre de chose passerait certainement pas mais j'avais la gorge nouée. Ce fut le sourire de Raphaël qui me rassura un peu, ou presque. Puis ces deux idiots avaient décidé de jouer les mâles plus loin. Je rageais intérieurement. Ca me concernait du début à la fin cette histoire, j'avais le droit d'entendre ce qu'ils avaient à se dire sur moi. Du moins je ne savais pas trop quoi faire. Aux premiers abords ils avaient l'air très calmes et c'en était presque perturbant. Les deux grands bruns qui se toisaient de la sorte, le regard glacial, le rire cynique de Raphaël. J'avais la tête qui allait exploser, c'était quoi ce bordel ?!

Deux hommes qui se battaient pour moi en fait.

Et là je rougissais affreusement. Il y avait vraiment deux bruns pour limite se taper la gueule avec des mots pour moi. Ou avec les mains ? Non, ça hors de question ! Je ne voulais pas être responsable de nez cassés et d'une soirée partie en fumée, alors j'avisais. Je me rapprochais d'eux, sans pour autant leur foncer dedans, c'était juste histoire de les entendre. Je rougissais de nouveau. Raphaël qui voulait me protéger ? Damn... Ce mec était vraiment adorable, enfin pas comme si je m'en rendais compte que maintenant, mais quand même. C'était touchant. Mais le plus dur restait encore d'entendre Arthur dire qu'il m'aimait encore. J'étais affreusement partagée, presque honteuse, c'était moi qui l'avait mis dans un état pareil, l'avais rendu malade, j'en étais mal à l'aise. Pourtant, j'avais vraiment l'impression d'être prise pour une imbécile. La fille qui se fait jeter et qui revient dans les bras du prince charmant. Du pseudo prince charmant. Et même si je n'aurais pas dû, je laissai la colère l'emporter sur la raison et serrai les dents.

« Mais bordel ! Je suis pas un putain de morceau de viande ou un os à moelle que tu peux récupérer et balancer quand t'en as envie ! Je suis la femme de ta vie mais tu m'as éjectée de ta vie par pur égoïsme, tu m'as piétiné le cœur et maintenant que je m'amuse avec quelqu'un qui lui au moins fait attention à ce que je ressens tu reviens pour limite l'agresser et lui dire que si y'a quelque chose, tu t'y opposeras ?! Non mais tu te prends pour qui ? Putain ! Est-ce que 90% des mecs sont obligés d'être aussi tarés ! Joue le mâle si ça te chante, moi je vais me chercher à boire, mais je vais certainement pas compter les points pour te dire bravooo, tu m'as gagnée en tabassant mon meilleur pote. Ne TOUCHE PAS à mon meilleur pote d'ailleurs ! Et je ne vais certainement pas non plus te glorifier pour que tu te sentes moins coupable. »

C'était sorti d'une traite, pas vraiment réfléchi et j'en avais le souffle presque saccadé. Je soupirai, lâchant un petit « désolée » à Raph, et partai vers le bar pour les laisser s'expliquer si explication plus musclée il devait y avoir. J'étais sacrément remontée, oui.

« Fuck... Fuck, fuck, fuck ! »

De toute façon pour ce soir je savais parfaitement comment ça se finirait.

made by pandora.

Irish Festival Kilkee 2013 !

« La fête est à nous ! »

Le festival du Irish Festival Kilkee me faisait envie. J'avais beaucoup bossé sur mon manuscrit, en ce moment, et je voyais Aedan de façon régulière. Tout baignait entre nous - nous étions même pssé à la vitesse supérieure. Techniquement ... On sortait plus ou moins ensemble, enfin je crois. C'était compliqué ; on se plaisait, et en même temps ... Je n'avais pas énormément de nouvelles de June ; la seule personne que je surveillais, c'était Arthur. Parce qu'il était loin d'aller bien. Et que j'avais mal au coeur pour lui ; le coeur crevé de voir le gâchis de son histoire. Enfin, j'étais la pour m'amuser, moi. J'avais mis une petite robe blanche à fleurs colorées ; j'avais fait en sorte de me mettre en valeur. Au cas où je croiserais un certain professeur de littérature. Et puis, je n'étais pas contre de nouvelles rencontres - tant que ça restait amical. J'avais acheté mon billet en avance, et je passais dans la file des non-acheteurs ; une fois composté, je passais sur la plage.

Je retirais mes chaussures, passais mes doigts de pieds dans le sable fin et respirais les embruns salés de la mer. Des couleurs vertes, partout, pour fêter Kilkee et son appartenance à l'Irlande si fière. Je restais un petit moment debout, à observer les gens aller et venir ; je ne reconnaissais personne - peut-être quelques personnes de la fac, mais je n'avais pas envie de me mêler à eux. Finalement, je m'approchais du stand de boissons. Je commençais à avoir soif, et je commandais une bière. On me la servit dans un gobelet, fraîche et mousseuse, et au moment où je payais, je remarquais une chevelure rousse. Ni une ni deux, je me ruais vers elle, oubliant ma monnaie, et je pris le bras pâle en m'écriant :

▬ June ? Hey salut !

Je me sentais quelque peu mal à l'aise. Je l'avais laissé avec ce Raphaël la dernière fois, elle était si mal ! Je ne savais pas ce que ça avait donné avec Arthur, et j'espérais qu'elle allait lui dire oui, lui donner une seconde chance. Ils étaient fait l'un pour l'autre ; j'avais été engueuler Arthur pour lui ordonner de se bouger le cul. Je bus une gorgée de bière avant de défaillir de chaleur, et je l'observais. Elle n'avait pas l'air si mal que ça. Mon projet rabibochage-d'avec-Arthur avait-il marché ? Je jetais un coup d'oeil à la foule ; je n'y voyais pas de professeur transi d'amour pour la rousse. Quelque chose clochait mais j'avais du mal à savoir quoi.

Chlo & People of Kilkee

« Irish Festival Kilkee 2013 »

J'avais finalement réussi à me libérer pour faire la fête. Quand mon patron m'avait dis ça, j'avais été comme une petite pile : je savais que Robb irait - malgré que je n'y sois pas, il aimait faire la fête après tout. Et l'idée de pouvoir sortir un peu, m'aérer et m'amuser était très agréable. C'est donc avec un soupir de soulagement que je pu rentrer chez moi en ce début de soirée, juste le temps d'une bonne douche, de me changer - et de pouvoir enfin mettre cette jolie robe noire que je rêvais de mettre. Je l'avais acheté il y a peu, et je n'avais pas encore eu l'occasion de la vêtir. J'hésitais, puis mis mes ballerines noires. Pas de collants, il allait faire bon ce soir. Pas de talons, car c'était le sable, et je ne voulais pas me tordre une cheville. C'est le coeur léger que je partis en direction du festival - de la bonne musique, la présence de Robb ... Comment allait-il réagir quand il allait me voir ? Mais ma raison et ma logique revinrent au devant de mon romantisme ; il y allait avoir beaucoup de monde. Vu qu'il ne savait pas que je serais là, il allait draguer, peut-être, et ne pas me chercher ...

« Je verrais bien. »

Peut-être que je l'appellerais là-bas, une fois arrivée, si je ne le trouve pas. Je me dirige vers la plage. Il est déjà tard, et il y a déjà de la musique. Le festival n'a pas encore commencé, mais il y a déjà un peu de musique. Je resserre sur moi mon étole de soie noire. Oui, j'ai mis du lourd, ce soir ; si je croise Robb, ce sera une rencontre volontaire, mais surprenante, et je tenais à lui en mettre plein la vue. Mine de rien, je commençais à être vaguement décontenancée par ma robe - décolleté qui me semblait à présent trop plongeant, et longueur trop courte, mi-cuisse. Je me sentais soudain nue, sous le regard des passants, et je cachais mon visage sous mon opulente chevelure rousse, détachée.

Je me glisse dans la file, paye mon billet, entre sur la plage. L'air est empli d'un goût salé, que je goûte sur mes lèvres en les léchant, timidement. Il y a foule. Je me fais à moitié repousser par des gens qui avancent, et je me dirige vers le stand de boissons. Je me plante là, un peu intimidée. Je n'ai pas l'habitude de la foule. Je remarque certains garçons qui, de mon âge, me sourient de loin, rient tout bas, me regardent. J'ai les joues qui virent au cramoisi. Mince, je ne suis pas venue ici pour me faire draguer ! Je sors mon portable, mais on me pousse encore et il tombe. Je m'agenouille, pour le ramasser, et une main charitable le ramasse avant moi pour me le tendre. Un inconnu, qui me sourit ; je sens déjà son haleine pleine d'alcool. Je retrousse le nez ; je me suis mise dans de beaux draps, moi, avec ma super tenue ! Pourquoi je ne me suis pas tenue à un jean et un tee-shirt, comme d'habitude ? Je baisse les yeux en me relevant sans oser protester ; je ne suis pas du genre à montrer les dents. Trop docile.

[*]
(c) Suika

♦ Messages : 621 ♦ Date d'inscription : 27/04/2013

I'm the king tonight

Irish Festival

Retrouver Robb est vraiment plaisant, mon comparse de beuverie et de tout le reste en quelques sortes. Surtout quand on sait ce que l'on a prévu. Les gens ont l'air de bien s'amuser et la musique n'est pas si mal que ça même si j'ai hâte d'arriver au Flogging, qui reste l'un de mes groupes préférés.

Pour la suite, je ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Une minute Robb était là, face à moi, à rire aux éclats et la minute d'après il avait les yeux exorbités et donné l'impression que sa langue allait embrassé l'herbe fraîche sous nos pieds. Je me retourne et apperçoit une Alice méconnaissable. On peut dire que la jeune femme a sorti le grand jeu. À côté d'elle je fus étonné de voir un Arthur qui avait l'air en bien meilleure forme que la dernière fois que je l'avais croisé. Je me demande pourquoi il est avec Alice. Ils ne sont pas sensé se connaître ces deux-là. Je n'ai pas le temps de plus y réfléchir que je vois les lèvres de Robb se serrer, ce n'est jamais bon signe. Il file dans un coup de vent, mais laissant d'abord là, debout comme un con.

Bien entendu, je ne tarde pas à le suivre, je ne tiens pas à ce qu'il pète les dents de quelqu'un ou quelque chose comme ça. On arrive au niveau d'Alice et Arthur, un mec à pas l'air net face à eux et à plutôt l'air de celui qui a envie de se faire péter la machoire avant de rentrer, la queue entre les jambes, dans son petit appartement minable.

Heureusement, Robb est dans un bon jour et se contente de maîtrisser le mec et d'appeler la sécurité. J'avoue que pour le coup je n'aurais pas pu lui être d'une grande aide, mon esprit totalement tourné vers Amalys, ou plutôt son absence. Elle m'avait dit qu'elle serait là et pourtant, je n'ai eu aucune nouvelles d'elle, même pas un message ou quoique ce soit. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle vienne avec moi, mais de là à ne pas me joindre du tout, je trouvais ça bizarre. J'ai peur de l'avoir manqué, cette petit altércation ne m'a pas forcément aidé à scruter la foule. Je me mord la lèvre et alors que l'on embarque le petit sagripant je sors mon téléphone de ma poche et envoie un message à ma belle, espérant avoir une réponse... ou pas.

Je reste un peu en retrait, laissant Robb retrouver son Alice. Me dirigeant l'air de rien vers Arthur, qui à l'air d'avoir prit cher.

« Alors Andros, on joue les roi Arthur ? » dis-je en riant avant que Robb ne se tourne vers lui.

Je suis ravie de voir qu'il va un peu mieux, même s'il parrait toujours un peu fatigué. Les ruptures ce ne sont pas les meilleurs moments de la vie. Robb vient me rejoindre et je lui adresse un sourire qui veut tout dire. On s'éloigne d'Arthur pour doucement retourner vers le milieu des festivités. Nos pass VIP nous permettent d'entrée dans les coulisses. C'est la classe quand même.

« J'aimerais bien voir la tête des gens que l'on connait quand ils vont nous voir sur scène et pas pour régler les micros. » dis-je en souriant.

On avance en discutant jusqu'à ce que je bouscule quelqu'un. Faut que je pense à regarder devant moi, parfois, ça peut servir. Je tourne la tête pour m'excuser auprès de la personne que j'ai poussé.

« Oh je suis... »

REBOOT ! Plus un seul mot sort de ma bouche. Je ne suis pas rentré dans n'importe qui là. Dave King a touché mon épaule, bon ça fait un peu petit groupie, mais je suis fan des Flogging Molly depuis 1994 et avoir le chanteur, là juste devant moi, c'est un peu comme retourné en enfance le jour de Noël. Le pire c'est qu'il me sourit comme si de rien était, genre comme s'il était un gars lambda. J'hallucine !

« Je suis désolé » finis-je quand même par dire.

Je dois avoir l'air d'une adolescente. Tant pis.

made by pandora.

♦ Messages : 183 ♦ Date d'inscription : 14/05/2013

Festival

L'Irish Festival, rien que ça.

Lysander n'avait pas forcément prévu d'y aller à la base, les foules en furies ce n'était pas vraiment son truc, il préférait rester bien tranquillement dans son TARDIS à travailler sur un nouvel article ou même trafiquer un objet totalement inutile pour le rendre particulièrement...cool.

Sauf qu'apparemment, les gens n'étaient pas d'accord avec le fait que Lysander avait décidé de vivre en ermite. Quelques jours avant la date du festival, son téléphone avait sonné, chose plutôt rare en réalité, car les gens qui l’entouré savaient très bien qu'il ne répondait jamais à ses messages, sauf quand il s’agissait de Melody bien entendu. Cette fois-ci c'était Ailis Enderson, l'assistante de Robb. Il s'était tout d'abord demandé pourquoi elle l'avait contacté, Robb avait peut-être besoin de lui. Quelle ne fut pas sa surprise quand il se rendit compte qu'en réalité, elle ne cherchait qu'à avoir de ses nouvelles et surtout savoir s'il allait au festival. Étrange. Du moins, il ne s'attendait vraiment pas à ça.

Une chose encore plus étrange se produisit. Il accepta d'accompagner la jeune femme à ce concert. C'était bien une première, accepter de délaisser son travail pour s'amuser, ça ne lui ressemblait pas vraiment, pourtant il l'avait fait. Enfin, une fois n'était pas coutume, ça n'allait certainement pas le tuer de prendre un peu de bon temps en bonne compagnie. Niveau musique, Lysander était plutôt musique classique ou à la limite du bon vieux rock, il ne connaissait même pas ces Floging machin chose, mais ça avait l'air de tenir à cœur à Ailis, alors il avait décidé de découvrir une nouvelle chose. Après avoir prit le temps de passer un t-shirt bleu et une veste il se mit en route pour aller chercher la brune. Dans sa voiture, il trouva son chapeau melon et l'accrocha à son crâne.

Une fois garé devant la maison des Enderson il descendit de la voiture et alla frapper à la porte de la jeune femme. Oui, il n'est pas du genre à klaxonner en restant dans la voiture. Il était bien élevé tout de même. La porte s'ouvrit pour laisser apparaître Ailis, Lys lui adressa un sourire.

« Je ne suis pas en retard, j'espère ? »

Code ▲ RomieFeather

Irish Festival.

With your heart of stone.

Les mots que June me lançaient au visage s'imprimait au fer rouge dans ma chair, j'ignorais qu'elle nous avait entendu et qu'elle allait intervenir. A côté les phrases de Raphaël étaient risible, la honte qui croissait en moi à cet instant avait une saveur bien amère dans ma bouche. Ses récriminations étaient bien plus virulente que lorsque nous nous étions vu au café avec June et je commençais à croire que le temps qu'elle m'avait demandé de m'était plus imparti et que chaque pas que je faisais vers elle la remplissais de rage et de dégoût. Cela me fendait le coeur. J'avais pourtant réussis à commencer à remonter la pente, difficilement mais chaque jour semblait moins pénible et je pensais que cela pourrait m'aider à la reconquérir. Peine perdue.

Alors que je trésaille et tremble un peu sous l'impact de ses paroles, que je tente tant bien que mal de posséder de nouveau une contenance elle s'en va. Je ne suis même pas en colère contre elle car je sais qu'elle a en grande partie raison mais ma déception est si grande que je ne peux m'empêcher de la suivre sur quelques mètres, de lui retenir le bras avec douceur car je ne souhaite pas repartir avec un nez cassé.

"Tu oses imaginer que je puisse lever la main sur Raphaël alors que je ne l'ai pas fais sur Finnerty alors qu'il le méritait bien plus que ton ami ? Je ne suis pas stupide, je sais que tu l'apprécie et je ne vais pas m'attirer encore plus ta colère en faisant ce genre d'acte déconsidérés. Et c'est de l'égoïsme de vouloir ton bonheur ? Égoïsme de douter de ma capacité à t'offrir ce que tu mérites ? Je me suis leurré, j'en ai payé le prix et je me suis excusé, je sais que c'était une erreur de te quitter, croit bien que j'ai eu le temps d'y réfléchir. Tu voulais du temps, pour me laisser ou non une seconde chance mais si je ne te montre pas que je veux la prendre cette chance me la donnerais-tu ? Si tu n'as plus aucun sentiment pour moi il fallait me le dire sur le champ avant que je passe pour un mufle à tes yeux. J'aurai pu entendre, surtout après ce que je t'ai fais, que tu ne voulais plus de moi !"

Mes derniers paroles se perdent dans le brouhaha ambiant alors que je m'exprimais les yeux rivés dans les siens, pas un des mes sentiments pour elle n'avaient pas transparu dans les derniers mots et alors qu'elle disparaissait vers le bar, surement pleine de mépris et d'amertume à mon égard je ne pouvais pour le moment que m'incliner, je lui avais surement gâché sa soirée et j'en repartirai sans une once d'espoir. Je soupire, avant de de me fondre dans la foule pour retrouver Louise, enfin si je ne la rejoins pas pour la déranger. Je lance vers le chapiteau que June à rejoins. Je suis bien un imbécile d'avoir pu imaginer que les derniers sentiments que j'imaginais quelle possédait envers moi suffiraient, c'était présomptueux et stupide. Je tente d'appeler la professeur de Danse mais son portable ne semble pas répondre. Au lieu de marcher comme un perdu dans la foule je finis par rebrousser chemin, prenant soin d'aller au stand de boisson du côté opposé où j'ai laissé June, après tout, elle ne doit pas avoir envie de me recroiser. C'est là que je remarque une autre rousse, avec une robe noir qui semble bien mal à l'aise devant un homme qui lui tend son portable, alors que je m'avance je crois aisément reconnaître Alice, l'infirmière que Robb avait appelé pour venir à mon secours le lendemain de la soirée à l'Avalon, j'avais un peu une dette d'aide envers elle et j'allais la payer ce soir. J'arrive à sa hauteur et tente un sourire qui se veut rassurant. Je pose une main sur son épaule pour montrer à l'autre soudard que je connais la jeune femme et qu'il ne peut donc se permettre n'importe quoi avec elle, le regard glacial que je lui lance devrait en plus amplement suffire. Je la retire pour ne pas paraître impoli avant de m'adresser à elle. Au moins, si je reste un goujat pour le reste de la soirée aux yeux de June je sais au moins conserver un semblant de dignité en me conduisant normalement avec les personnes que je connais.

"Bonsoir Alice. Je ne vous ai pas remercier pour la dernière fois chez Robb, alors je le fais maintenant: merci d'avoir été là. Je vous offre quelque chose en guise de remerciement ou vous rejoignez quelqu'un ?"

C'est étrange parce que l'idée d'inviter la jeune femme me fais me sentir coupable, comme si je trahissais June et cela doit être les conséquences de la discussion. Je hausse les épaules, après tout, je ne fais rien de mal. Je souris un peu a Alice alors que nous nous rapprochons du chapiteau coloré, seulement, le mec un aviné des dernières secondes ne semble pas tellement apprécier que je sois intervenu et il prend un malin plaisir à nous barrer la route. C'est évidemment après la jeune femme qu'il en a et il ne semble pas disposé à la laisser partir sans avoir obtenu quelque chose d'elle. Il se met en travers et son regard sur le corps de la rousse me donne envie de vomir, on dirait une bête assoiffé et lorsque qu'il focalise son attention sur moi la lueur d’agacement qui y palpite me laisse penser qu'il n'a pas du boire que de la bière.

"Pousse toi de mon chemin, j'ai vu la demoiselle en premier et c'est pas un gringalet comme toi qui lui montreras ce qu'est un vrai homme."

Il renifle avant de secouer la tête pour me dire de dégager. Je me rapproche de la jeune infirmière et je sais que je ne ferai pas le poids mais ce n'est pas ce qui m'arrête.

"Je crois qu'elle n'est malheureusement pas intéressée, ni par vous, ni par moi mais vous barrez notre chemin."

je crois que ma remarque ne lui plaît pas et lorsque son poing éclate contre mon nez pour me projeter au sol avec violence, me laissant chancelant je ne donne pas cher de la peau du lourdingue car je ne me suis pas encore remis sur mes appuies que Robb apparaît dans notre champ de vision. A mon avis, l'homme qui nous causait quelques problèmes va regretter son geste d'un façon ou d'une autre et encore plus parce qu'il a osé s'en prendre à Alice.

Irish Festival !

Lysander & Ailis
« Irish Festival. »

Plage

Ailis avait contacté Lysander Dickens, l'astronome rencontré chez Robb quelques jours avant le Festival. Elle avait envie de prendre part à cet événement grandiose mais pas seule et le peu de temps qu'elle avait passé en compagnie du scientifique avait été agréable alors elle avait eu le courage de lui envoyer un message, en ayant obtenu son numéro sans que ce dernier ne lui ait donné pour l'inviter à venir avec elle. La jeune irlandaise avait été plus que ravie de recevoir une réponse positive, chose pour laquelle elle n'avait cessé de croiser les doigts depuis le message envoyé. Il allait même venir la chercher et elle se devait d'être à la hauteur de l'Irlandais. Elle avait pris grand soin de s'habiller, certes en conséquences pour des concerts se déroulant sur la plage mai de façon à ce que Lysander la regarde. Après tout l'invitation n'était pas totalement désintéressé, l'astronome lui plaisait c'était indéniable mais quant à savoir ce que lui avait en tête c'était une autre histoire. Il avait l'air de penser à tant de chose en même temps qu'il devait sans aucun doute lui arriver de ne plus se souvenir de l'endroit où se trouvait ni avec qui et Ailis espérait secrètement que ce soir il s'amuse et ne pense pas trop, ou si mais si ses pensées était destinées à la jeune femme. Elle a donc choisis une robe rouge légère à col avec sur le tissu des motifs blanc. Elle avait attaché ses cheveux en chignon pour avoir moins chaud mais elle savait qu'ils ne tiendraient pas toute la soirée ainsi coiffés. Elle sourit devant le miroir lorsque des coups bref retentissent à la porte. Cela doit être Lysander et il est ponctuel, ce qui est tout à son honneur. Ailis descend avec précipitation avant d'ouvrir la porte sur l'astronome. Elle lui sourit avec joie avant de lui faire la bise.

« Bonsoir ! On ne peut plus à l'heure ! »

La jeune femme attrape son sac avant de sortir et de fermer la porte à clé. Son père est absent pour la semaine, il et partis faire une viré à la pêche avec des amis.

« On y va ? Sinon chouette chapeau melon, il te va très bien. »

Le tutoiement à fusé, involontaire mais Ailis n'a pas le temps de le retenir. Et puis zut, ils ont presque le même âge, ils peuvent bien se montrer plus informels.Elle lui sourit de plus belle, elle se doute que les concerts de ce genre ne sont pas sa tasses de thé mais elle apprécie réellement qu'il ait daigné l'accompagner.

« Merci d'avoir accepté de venir avec moi, ça me fait vraiment plaisir. »

(c) fiche Century Sex.

Irish Festival

Ce festival, je l'attendais depuis des lustres. Les publicités installées un peu partout dans la ville avaient réussi à me donner l'eau à la bouche. Cette soirée s’annonçait des plus intéressante; des groupes de musiques allaient jouer sur la scène toute la soirée. C'était l'occasion rêvée de prendre des photos de l'évènement et de discuter avec mes quelques amis - si on peut les appeler comme ça - du coin. Socialiser serait très bénéfique pour moi.

J'enfilai une petite robe bustier de couleur corail, qui m'arrivait à la mi-cuisse et l'agençai avec des chaussures noires à talons compensés. Il était très rare de me voir habillée de la sorte. Je pris mon appareil, mon sac à main et sortis dehors. Les organisateurs avaient bien choisis leur journée pour organiser ce festival, car il faisait beau et l'air était bon.

J'attendis plusieurs minutes dans la file interminable, payai mon billet et entrai. La plage était remplie de gens qui m'étaient inconnus; probablement venus d'ailleurs. L'ambiance était des plus festives. De la musique résonnait de partout, les gens parlaient et riaient bruyamment. C'était plaisant de voir de la joie sur le visage de tout le monde. Je décidai de me promener un peu en me frayant un passage dans la foule, cherchant du regard un visage familier. Malheureusement, personne en vue. J'aurais eu l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes, mais j'étais beaucoup trop timide pour aller aborder qui que ce soit. Je me suis donc abstins.

Je décidai de m'éloigner un peu, me hissant parfois sur la pointe des pieds pour prendre quelque clichés de la foule et des environs. Je m'installai sur un banc vide non loin. Une jeune fille aux cheveux bruns vint soudainement s'asseoir près de moi. Je ne la connaissait pas, mais elle semblait fort sympathique. Je tournai la tête vers elle et lui souris gentiment. Je pris une grande inspiration et entamai la conversation.

- Bonjour. Dis-je timidement. Je m'appelle Emily. Vous attendez quelqu'un?

En temps normal, j'aurais attendu que celle-ci fasse les premiers pas, mais je me suis dit que, si elle n'était pas accompagnée, nous pourrions peut-être passer la soirée ensemble.

Irish Festival ∞

Je venais d'arriver à l'endroit où se déroulait l'Irish Festival dont tout le monde parlait. Je ne savais pas réellement en quoi il consistait, ni même avec qui j'allais passer la soirée, n'ayant encore vu aucun visage familier aux alentours. J'avais enfilé ma plus belle tenue et passé près d'une heure à embellir mon visage, juste pour ne pas avoir l'air tâche au milieu de tout ce monde. J'étais dans la file d'attente, attendant patiemment d'avoir mon ticket et j'entendais plusieurs étrangers parler. Moi qui pensait que ce festival ne regroupait que les habitants de Kilkee, j'étais assez surprise de voir l’ampleur qu'il prenait réellement. Une fois le billet en main, j'essayais de me frayer un chemin entre tout ces gens, cherchant désespérément quelqu'un à qui parler, ne voulant pas vraiment passer toute une soirée seule.

Après plusieurs minutes à chercher en vain, je venais de repérer un banc où une demoiselle était assise. Je ne savais pas si la place restante était prise, ni-même si elle voulait se retrouver seule, mais je me dirigeais tout de même vers elle, posant ainsi mes fesses à ses côtés. Je fixai droit devant moi, n'ayant pas vraiment envie d'entamer la conversation sans savoir si j'allais me prendre un vent. Du coin de l’œil, je la vis tourner la tête vers moi et je fis de même, lui rendant le sourire qu'elle venait de me faire. « Bonjour.. Je m'appelle Emily. Vous attendez quelqu'un ? » Visiblement, j'avais bien fait de venir m'asseoir ici : elle semblait autant seule que moi.

Je passai rapidement une main dans mes cheveux, souriant une nouvelle fois à cette jeune fille prénommée Emilie. Je sentais que c'était avec elle que j'allais passer la soirée, après tout je n'allais pas laisser passer cette occasion d'être enfin accompagnée. « Moi c'est Carmen et malheureusement je n'attends personne. Je suis complètement seule et vous ? » J'attendais patiemment sa réponse tout en espérant qu'elle n'était pas déjà avec quelqu'un. Si c'était le cas, je ne savais absolument pas ce que j'allais faire ni-même si j'allais rester. La solitude n'était pas vraiment un mot qui faisait parti de mon vocabulaire et j'essayais toujours de tout faire pour ne pas avoir à l'inclure dedans..

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.

♦ Messages : 149 ♦ Date d'inscription : 23/04/2013

IRISH FESTIVAL KILKEE 2013

Le festival arrive chez nous !

Le festival a donc commencé !

Lucas est arrivé au festival et après avoir fait de nombreuses photos ci et là, il est allé s'accouder au bar. Emily a fait la fortuite rencontre de Carmen, les deux jeunes femmes étant arrivées seules, peut-être qu'elles profiteront du festival ensemble ?

June et venue accompagnée de Raphaël comme l'on pouvait s'en douter. Mais ils ont rapidement été rejoints par Arthur, qui, voulant absolument prouver à June qu'il était encore follement amoureux d'elle, s'est opposé à Raphaël qui lui, ne compte pas abandonner son amie. June, sous le coup de la colère, a lâché ses quatre vérités à Arthur et s'est enfuie vers le bar pour se calmer. Rapidement rejointe tout d'abord par Ama, c'est Arthur qui l'a finalement rattrapée.

Alice elle, a réussi à se libérer de sa garde à l'hôpital et a sorti le grand jeu pour impressionner Robb. Mais un homme bizarre et déjà fin alcoolisé l'a accostée alors qu'elle voulait joindre O'Connor, et c'est Arthur qui est venu jouer les héros, mais s'est pris un pain dans les dents par le fin plein.

Aedan et Robb, les deux compères, se sont rejoints au festival et manigancent déjà comme deux gamins. Qu'est-ce qu'ils préparent ?

Il est actuellement 20 heures 30 et le premier groupe, les Greenz'bizzard, groupe de musique celtique local, est monté sur la première scène pour lancer son mini-concert d'une demie-heure. Amusez vous bien !

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL

Festival oui, mais n'oublie pas le rhum !

Et c'est parti !

Si l'on m'avait dit que ma soirée allait se résumer à ça, je ne serai pas sortie de chez moi ou alors serait restée seule avec Raphaël s'il n'avait pas été invité par une autre fille ou une cruche de première. C'est sur cette pointe de jalousie insensée et sous le coup de l'énervement que j'étais partie en direction du bar histoire d'y trouver de quoi me désaltérer et surtout me calmer. Un coca, pas d'alcool pour le moment, juste histoire d'avoir autre chose à faire que de me mettre à taper sur tout ce qui bouge. Sauf que le bar était déjà bondé, agacée je me retournais pour croiser le regard d'Ama en même temps qu'elle attrapait mon bras pour m’interpeller. Je la dévisageais presque et me ravisais, ce n'était pas le moment de me mettre à dos celle que je considérais comme mon amie la plus proche mais là de suite je n'étais pas franchement d'humeur à me lancer dans une conversation douce et gentille. Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi elle n'était pas venue avec son professeur. Pff. Je ne voulais paraître en rien pessimiste pour elle, mais si elle avait autant de chance que moi et qu'Aedan Starck se révélait aussi con qu'Arthur, la pauvre allait en baver. Mais je ne lui souhaitait en rien ce retournement de situation car elle méritait qu'un homme prenne soin d'elle, plus que moi sans doute, ou alors je ne savais vraiment pas y faire avec les hommes. Pour le nombre de fois où ils m'avaient roulée dans la farine, je ne voulais plus me laisser faire.

« Ah, Ama, sa... »

Je n'eus pas le temps de répondre que mon autre bras se faisait également attraper. Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous avec mes bras ?! Si encore ça avait été Raphaël, je lui aurais souris, l'aurait peut-être embrassé pour me dire que non, ma soirée n'était pas gâchée, mais ce n'était pas lui. C'était de nouveau Arthur. Je serrai les dents, me sentant de nouveau plus mal que jamais. Ce con osait dire que son égoïsme avait été de penser à mon bonheur. Quel crétin ose dire ça alors que le bonheur de sa copine c'est lui, justement ? Il ne comprenait rien à rien et j'avais l'impression que les choses empiraient. Ne plus l'aimer ? Je ne pouvais décemment dire ça. Mes pupilles se dilataient et mon cœur s'emballait à son contact comme la première fois qu'il m'avait touchée. Oh, j'aurais pu mettre mon ego de côté, les dernières frasques, mes dernières aventures avec Raphaël de côté, mais c'était tout bonnement impossible. Quand je songeais à la possibilité de revenir auprès d'Arthur, je songeais à la façon dont j'adorais Raphaël, ça me faisait même peur. J'avais l'impression d'être plus attachée au jeune homme que je ne l'avais cru. Certes, j'avais demandé au professeur de me laisser du temps car je n'arrivais décemment pas à ravaler ma fierté et beaucoup de choses s'étaient passées en l'espace de trois semaines. Je passais tout mon temps avec mon grand brun d'artiste, assez pour tisser des liens forts, assez forts pour me faire douter, pour me demander si justement il ne commençait pas à y avoir plus. Je savais ça impossible de son côté à lui. Alors pourquoi était-ce si difficile ? De choisir. Entre un bonheur certain et un jeu de l'autre côté ?

Parce que je n'acceptais plus les vaines promesses de bonheur piétinées, une fois, pas deux. Parce que le jeu qui pouvait s'arrêter d'un jour à l'autre au moins n'impliquait pas ce genre de choses. Parce que je me saurais en sécurité et aimée dans les bras de l'un, protégée et pleinement vivante dans les bras de l'autre. Le cerveau en pagaille, c'en était de trop. Je n'étais pas -ou plus- le genre de fille à étendre mes sentiments en place publique, mais là c'était trop. La boule au ventre, les larmes me montant, j'extirpais mon bras de la main d'Arthur en hurlant un « Lâche moi ! », les yeux embués, je traversai la foule en bousculant deux ou trois personnes sur mon chemin. J'essuyais le coin de mes yeux trempés, en vain, puisque la seconde après, mes joues formaient un torrent. Je balayai la plage des yeux et allai me planquer dans un coin dessous le chapiteau de la deuxième scène, à l'arrière, entre plusieurs caisses d'instruments. Il n'y avait personne ici, pas de membre de la sécurité. Je pouvais donc pleurer en paix et calmer mes nerfs.

Je ne savais même plus où j'en étais.

made by pandora.

Irish Festival Kilkee 2013 !

« La fête est à nous ! »

Merde. Merder, merder, merde. Mais qu'est-ce que j'avais sous les yeux exactement ? June semblait à la fois contente et en colère de me voir. Je songeais à nos situations, à la fois semblables, parallèles. J'étais triste pour son histoire avec Arthur, et je ne pouvais m'empêcher de songer que mon histoire avec Aedan risquait de finir en eau de boudin tout pareil. Mais je ne me doutais pas qu'elle avait trouvé quelqu'un. Je restais spectatrice de son heurt avec Arthur ; j'étais incapable de dire quoi que ce soit. Par contre, niveau culpabilité, ça y allait, et bien fort ! N'était-ce pas moi qui avait enjoins à Arthur d'aller retrouver sa belle ? Merde ! Je les vois qui se séparent, June qui s'en va, et j'oublie Aedan. J'ai juste envie de pleurer, et je suis la rouquine, la rejoins.

▬ June ? June ...

Je ne sais pas si elle veut de moi. Je reste à quelques mètres d'elle ; la foule au loin chante et danse. Peu importe. Je vois, je sens sa tristesse comme si c'était la mienne , aussi cristalline et fragile qu'une poupée de porcelaine. Ma pauvre June. Aucune idée d'où on est, je m'en fous. Je fais un pas, puis deux, et à genoux, je la serre contre moi. Oublié l'amusement, la fête. Comment je n'ai pas pensé à prendre de ses nouvelles ? Je m'en veux, terriblement ; mon propre bonheur m'a tellement obsédé que j'en ai oublié qu'elle pouvait, elle, refaire sa vie en dehors d'Arthur. Il l'a blessée, terriblement. Et maintenant, elle se retrouve dans une situation des plus compliquées. Je n'aimerais pas être à sa place. Mais au moins, je peux être là pour elle, pas comme cette fois à l'Avalon. Je caresse ses cheveux roux, je renifle, je ne dois pas pleurer, c'est idiot.

▬ June, ma chérie ...

Je l'aime, ma June. C'est la personne qui m'est le plus cher, après Aedan, dans cette ville. Elle a été mon amie, ma confidente, une espèce de soeur. Et pourtant, n'avons nous pas été séparée par nos histoires d'amour, passé, présente, future ? Je m'en veux tellement ... Et je n'ai pas de mots à lui dire pour la consoler. Parce que c'est ma faute, je pense, si Arthur est venu l'embêter ; j'ai fourré dans la tête du professeur l'idée qu'elle l'aimait encore. Je me suis mêlé de ce qui ne me regardait pas, et j'ai peur ; peur que June m'en veuille, qu'elle ne me pardonne pas, qu'elle refuse de m'écouter et ne décide que, finalement, je suis une garce.

▬ Je peux faire quelque chose pour toi ? je demande, la gorge serrée.

La fête bat son plein, à quelques mètres de nous ; si proche, et pourtant si lointaine. Peut-être qu'elle veut que je la laisse, qu'elle veut que son nouveau petit ami ne la rejoigne. Si je ne l'avais pas laissée seule, ce soir là, à l'Avalon ... Je ne pourrais pas me sentir plus coupable. Mon coeur est gonflé de regrets, de remords, et une larme roule. Je me sens idiote, enfantine ; j'ai envie de tout lui avouer, lui dire que c'est ma faute. Qu'elle puisse me frapper, me crier dessus, qu'elle réagisse, qu'elle ne reste pas juste ... Triste.

Irish Festival bitchies !

Robb en mode WTF bitch !

Samedi 22 Juin

Ouais, Aedan et moi, ensemble, on est juste invincibles, comme des super-héros, avec beaucoup de classe, de la barbe, des chemises et des lunettes de soleil. En tout cas, j'allais certainement pas le laisser tomber, mon sacré pote, qui d'après ce que j'avais bien pu comprendre avait enfin conclu avec sa belle. Parfait ! Ca faisait de lui un homme comblé, pas frustré, heureux et décontracté ! C'était juste parfait et ça n'annonçait que du bon. Même si Alice n'était pas là et je fis la moue l'espace d'une seconde avant d'apercevoir une masse de cheveux en feu plus loin. Mais c'était pas ma Clo', c'était l'ex d'Arthur qui justement était avec lui et un autre grand brun. Arthur avait pris les choses en main ? Tant mieux ! Parce que j'avais pas le temps de me détourner du droit chemin, on avait encore quelques trucs à bidouiller et à manigancer avec Aedan. Je me sentais comme un gamin arrivé à l'adolescence qui découvre les joies de... Non, on oublie la comparaison foireuse. Un gamin devant un camion de bonbons, voilà c'est mieux. Je souriais comme un bêta à mon pote.

« Franchement, ce festival ça va être de la bombe et je dis pas ça juste parce qu'on est là, non, non. Haha. »

J'éclatai d'un rire franc avant que mes yeux ne me sortent des orbites. Cette fois ci c'était bel et bien ma rousse. BORDEL DE !

« What the FUCK ?! »

Elle portait une robe noire, fine, élégante, qui lui arrivait à peine à mi-cuisse avec un joli décolleté. J'avais la bouche grande ouverte. Même si c'était de loin, c'est la première fois que je la voyais avec une tenue aussi courte, ses jolies cuisses blanches semblaient toutes douces comme ses joues, elle était belle, simplement belle, attirante, oserais-je dire sexy de ma petite Clo' ? BITCH CE SOIR OUI ! C'aurait été simplement parfait si c'était moi qui était à ses côtés, mais non, c'était Arthur. Attends, quoi ? Pourquoi est-ce qu'Arthur traînait avec Alice, c'était nouveau ça ? Il avait perdu sa rousse et voulait la mienne maintenant ? Non mais c'était hors de question ! Je pinçai les lèvres et me tournai vers Aedan, lui demandant s'il allait me suivre ou pas. Après tout j'attendais pas vraiment sa réponse pour filer vers l'infirmière et mon pote. Ouais ben pote, mes fesses, c'était quoi le délire ? Bon, pas taper, okay j'ai loupé un épisode entre deux à regarder en l'air, mais quand même sur le moment j'étais plus remonté qu'autre chose, non même pas.

J'étais jaloux.

Arrivé non loin je remarquai seulement le gros beauf qui titubait presque, et je suis pas encore assez vieux pour être sourd. Je vois rouge quand le type soutient qu'il va se taper Alice -oui faut dire les choses comme elles sont- et qu'il frappe Arthur. Bon okay ce qui me tue le plus c'est le pique pour ma rousse, mais bon, je me dis que là, y'a pas à faire le jaloux pas content et crétin. Je débarque en mode ninja derrière l'individu qui pue la bière pas chère à des kilomètres à la ronde -encore un qui a commencé son petit-dej en biscotte-pinte dégueulasse- en me disant que c'était quand même pas le moment pour se faire remarquer et qu'il faut pas que je me mette trop dans la merde. J'attrape le type et lui fait une clé de bras, l'immobile au sol en faisant de grands gestes en direction des mecs de la sécurité qui se regardent bizarrement avant d'approcher.

« Ce type a failli agresser cette jolie demoiselle et a frappé mon ami. Je crois qu'il est fin plein et vaudrait mieux le mettre dans un coin. »

Je l'ai juste immobilisé après tout, moi j'ai rien à me reprocher et c'est avec le sourire que je vois les grands gaillards embarquer le type. Je tends la main à Arthur et l'aide à se relever avant de me tourner vers Clo'. Je bug encore je crois, bon sang ce qu'elle était jolie. Pourquoi ça mettait autant de temps à monter au cerveau ? Pauvre con de Robb ! Bien sûr que je savais qu'elle était belle, mais j'sais pas, ce devait être l'adrénaline et la jalousie passagère qui me donnait envie de lui rouler le plus grand patin de sa vie -oui c'est dit avec finesse mais croyez pas, un mec en rûte ça pense pas à déposer des pétales de rose sur un lit- et... Attendez j'ai dis en rûte ? Non, du tout, on OUBLIE ! Je lui souris, cherche les mots même s'il y en a pas dix mille pour la qualifier.

« Tu es... magnifique, ma douce. Tout va bien ? »

Je me tournai vers Arthur et ris de bon cœur.

« Alors tu veux défendre mes intérêt et au final tu te fais péter les dents ? Sacré Arthur, c'est moi son chevalier namého. AH ! Le premier concert commence ! Vous devriez y aller ! Moi j'ai des choses à faire. Ma douce, rejoins moi à la première scène avant l’apparition de Flogging Molly, je vais t'offrir une vue de choix ! Et, encore une fois, tu es resplendissante. »

Je lui offre un clin-d'oeil. Non, je suis pas amoureux.

Code by AMIANTE

Chlo & People of Kilkee

« Irish Festival Kilkee 2013 »

Pour être tout à fait franche, ce mec me fout les jetons. Debout devant moi, il continue à me tendre mon portable, et je n'ose même pas faire un geste en se direction - son regard en dit tellement long sur ce qu'il pourrait me faire ! Flûte flûte et flûte ! Peut-être que je me fais des idées, que je regarde trop de policiers, que j'ai l'imagination trop fertile ? Haahahahahéhéhéuhuéhé. Non. Ce mec titube, et je sursaute en sentant une main se poser sur moi. En cet instant, j'aimerais savoir faire des mégas arts martiaux, genre Bruce Lee. Je me retourne, m'attendant à tomber sur un autre mec bizarre - le complice du premier peut-être ? Mon imagination s'emballe, mais non, ce n'est que Arthur. Sa présence familière me rassure, et je me rapproche de lui après avoir récupéré d'un geste preste mon téléphone - un peu comme si ce monsieur allait me manger. Je regarde Arthur, comprenant qu'il essaye de nous éloigner du vilain monsieur pas beau, et je réponds, d'une toute petite voix :

« Ce ... Ce n'était rien, vraiment ... »

Je remets une mèche de cheveux en place derrière mon oreille, on dirait une petite fille, et je suis autrement plus soulagée quand Arthur m 'emmène loin - j'ai l'impression d'avoir un preux chevalier avec moi. Mais c'est sans compter sur la lourdeur du monsieur, qui, ni une ni deux, mets Arthur à terre. Je me tétanise, et là, je vois Robb. ROBB ! J'ai presque envie de crier son nom pour l'appeler, mais il est déjà là. Proche, et protecteur, et superman, toussa toussa. J'ai un peu du mal à comprendre ce qui se passe, mais l'inconnu est maîtrisé - je ne savais pas que Robb faisait des arts martiaux ! Arthur se relève, avec le nez tout rouge. Mince, mon instinct d'infirmière reprends le dessus, pendant que les vigiles emmènent plus loin l'homme ivre. J'inspecte le nez d'Arthur, mais c'est juste un mauvais coup ; le pauvre, il a fait quand même ça pour me sauver ! Je me retourne vers Robb. Son compliment me met le rouge aux joues ; c'était un peu fait pour qu'il me remarque, et j'apprécie qu'il me complimente sur ma tenue. Je me sens comme une adolescente en émoi. C'est ridicule. Pour un peu je glousserais comme une poule ! Un peu de retenu, Chlo, voyons !

« Mer ... Merci. Merci à vous deux. Je ... C'était peut-être un peu inconvenant de ma part de mettre une telle tenue, je suis désolée. Pardon Arthur, par ma faute, vous avez été frappé. Merci d'être arrivé à temps, Robb. Merci. Pour tout. »

Je lui balance un regard reconnaissant, un peu admiratif. Ok, complètement admiratif. Le voir traîner le mec au sol, tranquillement, avec un bonne clé de bras, c'était quand même FRANCHEMENT impressionnant. Je souris à son clin d'oeil, gênée encore d'avoir été l'origine de tout ce tapage. Je me retourne vers Arthur ; peut-être devrais-je écouter le conseil de Robb ? Et aller devant la scène ? Mais de quoi parlait-il en parlant de vue ? J'observe Arthur et soupire un peu, soulagée que tout ce soit à peu près bien passé.

« Vous allez bien ? Je suis tellement navrée ... Pincez votre nez. Attendez, voilà. »

J'ai pris quelques reliefs de glaçons qui flottent dans une eau froide - sûrement pour que les gens se servent, mais ils sont déjà à moitié fondus - et je les presse sur le pauvre nez d'Arthur. Je réalise à cet instant à quel point il est grand. Ca devrait calmer sa douleur. Je suis encore tremblante de mes aventures ! Mais pourquoi je me plains, hein ? Robb et Arthur sont venus me sauver ; et je suis encore sous le choc des compliments du beau chevalier brun.

« Encore une fois, désolée. » je fais, en lui désignant la scène. Peut-être qu'on devrait aller écouter un peu de musique ? Moi, je dois attendre Robb - je dois, et je veux. C'est pas comme si j'avais l'obligation. Mais j'ai dans l'idée que je pourrais avoir un présent spécial pour le remercier - le genre de cadeau que je ne peux pas offrir à Arthur. Et j'espère qu'un peu de bière aidera à abaisser ma timidité, parce que d'ici que j'ose lui offrir son cadeau, à Robb, il y a des années lumières !

[*]
(c) Suika

Irish Festival

« Show must go on! »

L'Irish Festival, un événement qu'avait prévu le maire.

Bordel, mais c'est quoi de ce merdier ? Tu avais l'intention de passer une bonne soirée avec June comme toujours, mais il avait fallut que cet imbécile d'Arhur s'en mêle. Bizarrement tu te sens mal. C'est une sensation nouvelle chez toi. En temps normal, tu t'en fous des autres. On peut bien pleurer devant toi, ça ne te fais ni chaud, ni froid, mais là voir June aussi mal à cause de lui, ça te retourne. Surtout que lui n'a rien de rien comprendre. Niveau égoïsme il emporte la palme. Il mériterait bien que tu lui foute ton poing dans les dents, mais tu ne le fera pas, par respect pour June. Elle s'en vient et tu te retiens de la suivre. Elle a peut-être besoin de respirer un peu. Tu sert les dents quand tu vois Arthur s'élancer derrière elle. Il a l'air tellement ridicule avec ses airs de faux chevalier aux bras cassé.

Tu tourne en rond, donnant un coup de pied dans un cailloux qui passait par-là. C'est totalement idiot comme comportement tu le sais très bien, mais tu es énervé. June disparaît et tu te sens encore plus mal. Tu devrais peut-être la laisser partir avec Arthur. Wait... c'est quoi de ces conneries ? Depuis quand tu penses à ce genre de choses ? Arthur mérite ce qu'il lui arrive, jamais il n’aurait du laisser tomber la rousse et tu le sais très bien. Il ne sait pas ce qu'il a perdu, tant pis pour lui. Une fille s'approche de toi, tu l'envoie bouler, ce n'est pas le moment.

Tu relève les yeux quand une vague rousse passe à quelques mètres. June à l'air mal au point et à cet instant, tu te dis qu'Arthur a de la chance de ne plus être devant toi, parce que tu te serais fait un plaisir de lui faire sauter les dents. Enfin, apparemment, tu n'es pas le seul à avoir eu cette idée parce que quand tu veux t'avancer pour retrouver June tu vois un mec lui en mettre une. Tu lâche un petit rire. Tu sais très bien que ce mec est un fouteur de merde, la preuve, tu n'es pas le seul à vouloir le baffer. Tu hausses les épaules. Tu t'en fiches finalement, ce n'est pas lui qui t'intéresse, mais ton amie. Tu traverses la foule à la recherche de sa chevelure flamboyante. Elle ne doit pas être loin, du moins tu l'espère. Il te faut plusieurs minutes pour la retrouver, assise sur le sol, en pleure.

Une jeune fille est déjà là, la même que tu avais rencontré le soir où tu as fait la connaissance de June.. Amalys. Tu te mords la lèvre. Tu t'avances doucement vers elle sans trop te faire remarquer. Tu te contente de pousser une caisse, pour te faire de la place à côté de June et un peu comme la première fois où vous vous êtes rencontrer, tu viens t'asseoir à côté d'elle. Sans un mot, laissant les grandes eaux aux filles. Tu poses une main dans le dos de la rousse, l'espace de quelques secondes et tu la retire. Si elle a besoin de toi, tu es là et maintenant elle le sait, c'est le plus important. Pour le reste tu as le temps. Le concert c'est secondaire.

Irish Festival

Je venais de rencontrer Carmen, une jeune fille qui me semblait très gentille à première vue. Elle n'attendait personne, ce qui était tout un hasard que deux personnes complètement seules se rencontrent, comme ça, sur un banc dans un festival. Celle-ci m'avait retourné la question en me demandant à mon tour si j'étais accompagnée.

- Enchanté de vous connaître Carmen. Lui dis-je en lui tendant ma main pour serrer la sienne. Il se trouve que moi aussi je suis seule.

Je fis une pause, me demandant si je devais ou non lui demander a m'accompagner. Je pouvais bien sûr attendre qu'elle le fasse en premier, mais rien ne me disait que c'était dans ses intentions. Je décidai donc de prendre l'initiative, car je tenais vraiment à passer ma soirée avec quelqu'un.

- Étant donné que... que nous sommes toutes les deux seules, cela vous dirais de profiter du... du festival avec moi ce soir ? Lui demandai-je en souriant timidement.

Je me sentis rougir légèrement. Il n'était pas dans mes habitudes de proposer de telles choses à une inconnue, mais j'avais le pressentiment que si elle acceptait, nous allions avoir beaucoup de plaisir toutes les deux à ce festival. Peut-être même qu'après, nous pourrions nous revoir et passer du bon temps ensemble. Après tout, l'Irish Festival était fait pour s'amuser et faire de nouvelles rencontres! Par contre, si elle ne voulait pas, je n'allais probablement pas rester jusqu'à la fin.

Tout à coup, j'entendis qu'on annonçait un premier groupe à monter sur scène, les Greenz'bizzard. Je ne les connaissaient pas, mais je savais qu'ils jouaient de la musique celtique. Ce n'était pas mon genre de musique préférée, mais elle mettait tout de même une bonne ambiance. Je pivotai de nouveau la tête vers Carmen, tentant de me souvenir si j'avais déjà vu cette fille a Kilkee auparavant. Elle venait peut-être d'ailleurs, car je ne me rappelais pas l'avoir croisée. Je ne pus m'empêcher de lui demander.

- Est-ce que vous venez d'ici ? Lui demandai-je. Je ne crois pas vous avoir vu avant.

Je lui souris gentiment, attendant sa réponse. J'allais bien m'entendre avec cette jeune fille, j'en étais certaine.

Festival oui, mais n'oublie pas le rhum !

Et c'est parti !

J'étais encore entre mes caisses, cachée, pour que l'on ait pas le luxe de me voir ni de me suivre. Le soucis quand on est rousse flamboyante comme moi, c'est qu'on est facilement repérable et des roux en Irlande il n'y en a pas tant que ça. Je pensais être seule mais Ama elle, était tout près. Je n'y pensais plus vraiment, au fait qu'elle ait vu une partie de la scène de dispute entre Arthur et moi. J'avais l'impression de tourner en rond, qu'à présent tout ce limiterait à des disputes. Entre rancoeur pour lui et dégoût pour moi, j'étais tombée bien moi. Moi qui m'était dit de garder la tête haute et de passer à autre chose, ce n'était décemment pas possible aussi facilement. A croire qu'un amour trop fort, même bafoué et piétiné, perdure un moment, surtout quand l'objet de notre amour s'accroche si fort que l'on ne peut lui rendre la pareille sans passer pour un monstre. Oui, je n'avais pas envie de passer pour la méchante de l'histoire, ni pour une garce ou une salope qui chance d'objet d'affection du jour au lendemain. Car le choix aurait été bien facile si ce n'était que ça, or j'étais vraiment attaché à mon ami. A Raphaël. Je l'appréciais, puis l'adorais, de plus en plus, parfois même me demandais, comme en cet instant, si je ne l'aimais pas un peu trop, m'en effrayais, me rappelant que tout ça de base était un jeu transformé en amitié solide -il venait d'ailleurs de le prouver- et que cette amitié ne devait, elle, pas évoluer en amour. Mais ce genre de choses sont bien peu raisonnables en général et il est bien connu que j'aime me faire du mal plus que de raison. Ama était donc tout près, c'est la gorge nouée qu'en la voyant j'essayais de retenir mes sanglots à presque m'étrangler avec eux. Elle vient me serrer contre elle et j'en ai la respiration presque coupée d'étonnement. Rare sont les personnes qui me serrent dans leurs bras et ici je vois en Ama une grande sœur qui essaie de réparer un cœur qui n'est pas le sien. Je l'entends renifler et je fais comme un blocage. Mes sanglots se stoppent derechef, ce n'est pas dans mes habitudes de pleurer devant les gens, la dernière fois à l'Avalon a été assez humiliante comme ça. Elle me demanda si elle pouvait faire quelque chose pour moi. Oui, sans doute, mais quoi ? L'instant tout à fait dramatique, il aurait été cliché de lui demander ce qu'elle aurait fait ou ferait à ma place, mais c'était bien inutile. De ce que je sache, elle nageait en plein bonheur avec son amoureux, avait été comblée d'amour et de tout ce qui rend une personne heureuse. Mon bonheur à moi me semblait bien lointain mais c'était hors de question de m’apitoyer sur mon sort et de jouer sur la mélancolie. Elle n'a pas à se rendre triste pour moi, puisque tout ça finira par passer. Par passer comme tout.

Je tourne la tête pour la regarder et j'aperçus Raphaël qui est là, à déplacer une caisse pour se faire de la place à mes côtés. C'était une agréable surprise et je me plais à penser que s'il vient, c'est qu'il tient à moi. Il s'installa tout près, comme la première fois. Si tout ça était un cercle vicieux, une pièce de théâtre jouée en boucle, ce moment était bien celui que je préférais entre tous, l'apparition de Raphaël. Il passa une main dans mon dos et je frémis à ce contact éphémère dont j'aurai voulu qu'il dure une éternité, ce simple geste réconfortant, sans mots ni grandes pompes qui se suffisait à lui-même. Si certaines personnes avaient les mots, lui avait les gestes, les plus simples, les plus importants. J'attrapai les doigts de l'une de ses mains pour les entrelacer avec les miens, me demandant ce qu'il verrait en ce geste et s'il l'accepterait. Une fois encore je ne disais rien, silence pour silence, geste pour geste. Je regardai Ama qui semblait aussi mal que moi, comme si son empathie était un peu trop forte. Je lui souriais, me voulant faussement apaisante, mais elle devait se dire que ça allait, pour retourner profiter de la fête et non pas se morfondre. C'était peut-être un peu égoïste, mais je voulais rester seule avec le grand brun, le garder pour moi seule quelques instants. Je ne savais pas vraiment si j'allais lui parler, tenter de lui exprimer ce que je semblais ressentir, car c'était véritablement le brouillard et je n'avais pas non plus envie de créer une sorte d'engagement. Pourtant il me semblait vraiment tenir à lui plus que ce que je m'étais imaginée. Ce n'était pas un transfert d'amour non, c'était tout à fait autre chose, un sentiment qui était né de lui-même, parti de rien, différent de celui que je portais à Arthur. Bien différent. Les circonstances et les hommes n'étaient pas les mêmes non plus après tout. Alors je souris de nouveau à Ama.

« Ça va, Ama. Je vais bien. Tu devrais aller t'amuser, j'ai vu Aedan traîner avec O'Connor pas loin. Tu devrais le rejoindre, moi ça ira. »

Je posai la tête contre l'épaule de Raphaël en serrant ses doigts plus fort encore. Comme j'aurai aimé qu'il me dise que tout irait bien, qu'il me serre dans ses bras, qu'il m'embrasse. Mais il n'était pas du genre démonstratif et je ne lui en voulais pas pour autant. Il était ainsi, et c'était ainsi que j'avais appris à l'aimer.

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Irish Festival Kilkee 2013 !

« La fête est à nous ! »

Je ne m'étais pas attendu à ce que Raphaël nous rejoigne. Mais, plutôt que de s'imposer, le beau brun fut subtil - et doux, d'une douceur qui me fit frémir. C'est en voyant June serrer ses doigts, je crois, que je compris. Je n'avais pas ma place, ici. La rouquine était incapable de pleurer, et moi j'avais juste l'air ridicule, à le faire. Et pourtant, j'avais le coeur empli de chagrin. Parce que, ce soir, si elle était triste, c'était ma faute, entièrement. C'était moi qui avait poussé Arthur. Et malgré le fait que je puisse être hypocrite, parfois, ce soir je n'en avais pas le courage. Je lui jetais un coup d'oeil ; je comprenais ce qu'elle ressentait. Elle devait se dire que moi, je ne pouvais pas comprendre. Que tout allait bien, maintenant que j'avais ce que je voulais. Mais je ne suis pas le genre de fille à accepter tout ce qu'elle a. Je sais qu'il y a un demain, et il me fait peur. Je n'ai aucune raison, mais je me dis que ce qui lui est arrivé à elle pourrait m'arriver - une prémonition bien sinistre et horrible. Je reste debout ; je devine qu'elle a envie de rester avec son homme.

Car oui, je vois bien qu'ils se retiennent de s'enlacer. Ils sont proches - ils ne l'étaient pas autant, ce soir là, à l'Avalon. C'est ma faute. Putain, si j'avais raccompagné June, plutôt que de la lui laisser ... Mais qui suis-je pour pense ainsi ? June n'est pas à moi. Je me fais l'effet d'une égoïste, qui voudrait que tout reste pareil ; mes amis ne m'appartiennent pas, ni leurs sentiments. Et j'ai peur, alors que je sais ce que je vais dire, que June ne m'enlève son amitié.

▬ June ... Je m'excuse. C'est ma faute. Je me suis mêlé de ce qui ne me regardais pas ... J'ai été voir Arthur. Ma voix tremble un peu, et j'ai le regard collé au sol. Je ne veux pas voir son regard quand je la blesserais. Je reprends, avant que l'un d'eux ai pu dire quoi que ce soit.

▬ Il t'aime. Il a fait une erreur. Et moi, en naïve que j'étais, je me suis dis que tu pourrais lui pardonner, sans imaginer que tu avais pu passer à autre chose. C'est légitime, il t'avait brisé le coeur, et je suppose que Raphaël a réussi là où personne n'aurait pu t'aider ... J'ai été égoïste. J'ai encouragé Arthur à se bouger, à se battre pour toi. Je sais que c'était ce qu'il désirait, mais peut-être que si je n'avais pas mis mon grain de sel, il n'aurait pas fait ce qu'il a fait ce soir ... Je suis navré. J'ai été une piètre, amie, et je n'ai pas pris de nouvelles alors que tu étais au plus mal ... Je suis sincèrement désolée, June.

Je ne peux pas en supporter plus. Ca fait franchement dramatique, mais je les laisse seul, je leur tourne le dos et je cours. Non, je m'enfuis, plutôt ; le terme est plus exact. Personne ne me courra après ; je ne veux pas voir la colère, la tristesse de mon amie. La rousse est mon amie la plus précieuse, et j'ai bafoué son amitié. Je tourne, les yeux emplis de larmes. La musique bat son plein, plus loin mais je n'y fais pas attention. Je n'ai pas envie de rejoindre la foule ; sincèrement, je ne me sens plus l'idée de faire la fête. Je m'approche du stand de boisson, me prends une bière, et m'éloigne sur la plage pour être seule. Les chapiteaux assez loin de moi, je m'assois dans le sable des dunes. Je bois une gorgée, une deuxième ; le goût est amer. J'aime pas ça. Mais comme qui dirait, c'est pas pour le goût, hein. Je bois encore, je finis la bouteille ; j'en voudrais plus.

Je suis une grosse nulle. Je n'ai pas confiance en Aedan - j'ai l'impression qu'il pourrait me lâcher à chaque instant, en songeant que j'étais une de ses élèves. Je me suis mise à dos ma meilleure amie - comment pourrait-elle ne pas m'en vouloir ? Et j'ai lancé un homme à la poursuite d'un rêve brisé. Pauvre Arthur. Je m'allonge dans le sable, sans pouvoir pleurer. Certains chagrins sont trop amers pour pouvoir y verser des larmes. Je finis ma bouteille, et dis, à travers un sanglot étouffé :

▬ Et joyeux festival.

June sera consolée par son Raphaël. Je suppose que Aedan va s'amuser avec Robb. Arthur ... Que va devenir Arthur ? Je me soucie de lui. J'ai peur que ma bêtise ne le pousse à des choses horribles. Je ferme les yeux ; le bruit de la mer et de la musique se confondent. Putain. Je n'ai qu'une envie, là, c'est de rentrer chez moi, et de me serrer dans les bras de Gregorian. Ma famille me manque.

Sujet: Re: Irish Festival Kilkee 2013 ♦ A vous la fête !

» Event RP ♦ IRISH FESTIVAL KILKEE 2013
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Irish Festival Kilkee 2013 ♦ A vous la fête !

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