 | Sujet: Sevan Robertson. . . . . .  Mer 5 Mar - 1:47 | |
| Sevan Robertson 27 ans ∞ Tullow ∞ Brittanique ∞ Educateur Spécialisé ∞ Officiellement célibataire, officieusement compliqué ∞ Uisce ∞ Arthur Darvill D'où je viens Quand Œdipe voyagea pour aller à Thèbes, ne souhaitant pas réaliser ce que lui avait prédit la pythie, il fut agressé par un inconnu qu’il n’hésita pas à tuer. Une fois qu’il eut bravé l’énigme du sphinx, on le félicita, et on lui promit la main de Jocaste ainsi que le trône de Thèbes, sans qu’il sache jusqu’à alors qu’il venait de tuer son père, et d’épouser sa mère.
C’est de cette histoire qu’est né le complexe d’Œdipe.
Dans une charmante maison anglaise, près de la mer, vivait une ravissante famille.
On aurait pu commencer par cela, n’est ce pas ? On aurait pu dire que cette famille était merveilleuse, que l’enfant adorait son père et sa mère et qu’il était sage comme une image. Mais, nous aimons tous faire dans le tragique, après tout, peu d’entre nous peuvent se vanter d’avoir une vie super parfaite du début jusqu’à la fin.
Alors on rembobine la cassette, bien que cela n’existe quasiment plus, et on regarde depuis le début. Le vrai début.
Dans un village perdu comme il y en a tant, dans une maison normale, aux néanmoins jolies fenêtres bleues, vivait un mari et sa femme. La femme, possédant de longs cheveux blonds bouclés, rayonnait d’une joie sans pareille, difficile à trouver, ce qui donnait une bonne raison à l’homme, de l’avoir choisi comme épouse. D’un optimisme sans bornes, elle aimait aller encourager ses élèves, dont elle s’occupait au collège ou au lycée, et faire de son mieux pour enseigner son savoir. Son mari, quant à lui, se contentant de rester derrière un bureau durant des heures, avaient de grands yeux verts, et un cœur d’or, mais très sensible, et facile à briser.
Ils vivaient heureux, et en paix, et la demoiselle, si jolie et qui ravissait tous les gens, tomba enceinte.
Ce fut un véritable plaisir dans le foyer, et quand l’enfant vint à naître, cela fut plus merveilleux encore. Son nom fut choisi, Sevan.
Pour le moment, cette histoire ressemble à un conte de fée, il est vrai. Alors, jouons des ellipses, voulez vous ?
Si Sevan adorait sa mère, pour sa gentillesse et sa bonté, il avait, pour une raison inconnue, beaucoup plus de difficultés à apprécier son père. Néanmoins, il se contentait de s’attacher à ce lien maternel puissant auquel il tenait plus que tout au monde. A six ans déjà, il passais son temps à serrer cette génitrice qu’il admirait, et faisait tout pour lui faire plaisir, allant de lire des tas de livres qu’elle lui conseillais jusqu’à lui offrir des bouquets de fleurs éphémères du fait qu’elles étaient cueilli de façon enfantine.
Quand il eut sept ans, quelques mois après cet anniversaire symbolique, la mère de Sevan, décéda de façon brut et sans prévenir : Une voiture la faucha, et on n’en parla plus.
Si cela déstabilisa, voire dévasta totalement l’enfant, cela tua le père. Pas physiquement, mais bel et bien mentalement. Il sombra dans une profonde dépression, et en oublia de s’occuper de son fils, qui de fait, bien qu’il ne l’avoue jamais, se mit à haïr ce père qui l’avait abandonné aussi rapidement.
Si Sevan ne fit pas de dépression, il fut pris tout de même d’une tristesse immense, et cela le changea. Car à présent, il n’avait plus de guide où se tenir, qui pouvait l’aider, lui dire quoi faire. Il était perdu, et sa confiance en lui, s’envola comme l’envolée d’oiseau qui partit le jour de l’enterrement de celle qui avait été sa mère.
Ce fut aussi à ce moment là, que Sevan commença à être maladroit. Aussi physiquement que mentalement. Et qu'il déménagea, aussi.
Etrangement, les enfants sont cruels. Jusqu’à un certain âge, voir même après, ils aiment user de l’effet de groupe, qui fait que lorsqu’ils prennent pour cible un de leur camarade, celui-ci devient le bouc émissaire de tout le monde. Souvent, c’est parce qu’il a une différence, parfois minime, par rapport à eux, qui fait qu’ils se sentent supérieurs à lui, eux qui sont si jaloux, ou qui ont besoin de se défouler sur quelqu’un pour passer leur colère.
Alors, comme Sevan était devenu plus faible, qu’il n’arrêtait pas de trébucher maladroitement, même juste sur une plaque d’égout, que lorsqu’il courait, soudain, il s’éclatait la face par terre, les enfants le prirent pour un idiot et commencèrent à l’embêter. Au début, ce n’était pas grand-chose. Des moqueries, des rires. Mais voyant que le gamin ne répondait rien, n’ayant pas la force de le faire, n’ayant plus de jupe où aller se cacher, n’ayant même pas son père pour le protéger, ils empirèrent.
Vous savez bien que c’est simple de s’en prendre à plus faible, plus timide. Et c’est ce qui arriva.
Pendant au moins une année durant, et encore après, même longtemps après avoir rencontré l’Espoir, il était celui qu’on bousculait dans les couloirs, parce que regardez, c’est marrant, il tombe au moindre contact.
Il était celui qu’on ignorait, dont on oubliait la présence. On passait à côté de lui, oubliant jusqu’à son existence. Son cœur avait toujours du mal à le supporter, Sevan revenait souvent chez lui en pleurant, s’en voulant même de déverser des larmes pour des idioties pareilles, mais n’ayant pas de moyen de se retourner contre eux. Par peur de pleins de choses. Et s’il n’arrivait pas à répondre ? Et si sa répartie n’était pas assez bonne pour cela ? S’il se ratait ? S’il tombait à ce moment là ? S’il faisait des lapsus par maladresse comme cela lui arrivait parfois ?
Il était effrayé, avait peu d’amis, et son père, qui s’était légèrement mais à peine remis de la mort de sa femme, ne pouvait rien faire contre ça, parce qu’il ne comprenait tout simplement pas comment fonctionnait son fils, comment fonctionnait un enfant. Sevan et son père étaient presque comme deux inconnus, d’ailleurs, parce qu’ils ne savaient quasiment rien sur l’autre, l’enfant ayant toujours passé son temps avec cette mère chérie. Et si le blond détestait un peu moins celui qui l’avait conçu, il le trouva d’années en années, de plus en plus pitoyable, et ce malgré la gentillesse infinie de Sevan.
Lorsqu’on est éduqué dans une autre famille que celle biologique, on fini invariablement pas ressembler à cette autre famille. C’est pour cette raison que certains jumeaux qui ne se connaissent pas, se marient, parce qu’on est aussi attiré par les gens qui nous ressemble. Ce qui est amusant, aussi, c’est qu’on ressemble toujours aux personnes qu’on aime ou qu’on admire. Caractériellement parlant, cette fois. Ainsi, nous sommes conçus par les autres.
Quand Sevan arriva au collège, il resta timide, et se sentant seul….Il entra au club d’astronomie. Dès le début il se prit pour passion ces astres et étoiles lumineuses.
Parce qu’il était sûr que là il serait en paix, et que les étoiles ce n’était pas si mal. C’était infinitivement petit, mais en vérité si grand. Comme son cœur à lui. Et parce qu’il désirait une activité pour s’en sortir.
C’est à cet instant là qu’il rencontra l’espoir. Sous les traits d’un garçon très intelligent du nom de Lysander. Et qui semblait si doué, que Sevan ne s’empêchait de l’admirer. Il le trouvait tellement doué, voulait lui ressembler.
Au départ, le garçon resta timide, renfermé, n’osant pas trop parler, n’osant pas s’extasier, mais l’autre garçon l’apprivoisa. Ce fut l’un de ses premiers réels amis. Un qui le comprenait, et à qui il pouvait se confier.
Il avait quelqu’un à qui parler de ses problèmes. De sa mère qu’il regrettait encore. De ce père qui ne savais décemment pas bien éduqué un enfant, ou avoir de la tendresse, juste un peu. Des douleurs qu’il avait ressenties. Le timide et réservé Sevan devenait quasiment une boule de nerf, bien qu’il restait tout de même calme, on voyait bien tout son enthousiasme qui s’exprimait naturellement sur son visage quand, Lysander était là.
Il y eut même une période où il le suivait partout comme un chien. Melody vint par la suite à se rajouter au groupe.
Mais malgré tout, les gens continuaient de faire du mal à Sevan, quand son si précieux ami n’était pas là – chose rare, mais possible -.
Alors Sevan, dans ce monde injuste, où il n’était pas comme tout le monde, et où il avait déjà souffert, décida de comprendre pourquoi les gens étaient comme ça. Pourquoi, les gamins du collège aimaient à le voir tomber. Pourquoi.
En plus, c’était étrange, parce que Lysander, lui, il était gentil. Il ne lui faisait pas de mal. Il ne riait pas quand il tombait. Ce n’était pas juste que les autres le fassent.
Ce fut à cet instant, que presque inconsciemment, il se mit à tous les analyser. Les observer. Il ne prétendait pas être le plus intelligent, n’ayant que des notes à peine au dessus de la moyenne. De toute façon, il n’y avait pas besoin d’être un génie pour observer les gens, pour lire dans leurs regards qu’ils vous haïssaient, qu’ils se sentaient mal. Sevan su même, un jour, en regardant un de ses camarades de classe qui aimait bien l’embêter, que celui-ci n’était certainement pas aussi fort qu’il le paraissais, tremblant alors en tenant sa feuille durant un oral, malgré sa prestance par la voix.
Les gens savent se cacher. Mais si on les analyse bien, ils ne sont qu’un nid d’informations sur leur réelle face.
Il fit souvent part de ses réflexions à Lysander, mais n’osais pas non plus l’embêter trop avec cela. Avec son ami il appris néanmoins tout un tas de choses, et trouva chez lui et sa sœur, une source de tendresse qu’il n’avait plus trouvé depuis la mort de sa mère.
A nouveau, il se sentait bien, vivant. Sa mère était décédée, mais il y avait presque quelqu’un pour la remplacer, sa douceur, sa gentillesse, tout cela.
A eux trois, ils formaient une constellation d’étoiles particulières.
Ainsi, depuis qu’il était ami avec Lys et Melo, Sevan voyait rarement son père. Ignorait les gens qui se moquaient de lui. N’en avait plus rien à faire. Il était heureux. Enfin.
Pourtant, il resta timide, et peu confiant, mais de sûr, passionné par deux choses : L’astronomie et la psychologie.
Prendre des décisions est toujours difficile, quand on y réfléchit. De nombreux tests existent, à faire passer aux futurs éducateurs spécialisés, à pleins d’autres professions qui le nécéssitent, notamment ceux du social. Alors choisir entre deux choix cruciaux, qui détermineraient une vie. Une orientation professionnelle. C’est toujours un dilemme incommensurablement lourd.
Quand il entra au lycée, Sevan passait toujours son temps avec ses deux amis, sauf que cette fois ce fut un peu différent. Après tout, il n’était de toute façon pas du tout au même niveau qu’eux.
Il affina ses études sur la psychologie. La littérature. Tout cela. Il adorait toujours autant observer, apprendre, savoir, tout sur les étoiles, mais ça ne détrônait néanmoins pas son amour pour la psychologie, la façon dont réagissent les gens, les raisons à tout cela. Freud et ses amis devenaient un peu ses compagnons à leur tour.
Pourtant, plus cela allait, plus il restait centré sur la famille Dickens, leur mère adorable et leurs deux enfants géniaux et génies aussi.
Mais s’il adorait toute la famille là. Il adorait surtout Lysander. Son admiration sans bornes, ne pouvait valoir la taille d’une étoile, son amitié, sa relation avec lui dépassais le nombre infini qui sépare la Terre au premier élément cosmique en dehors de la voix lactée. C’était dire.
C’était son Espoir. Celui qui l’avait sauvé. Celui qui l’avait aimé en premier. Alors c’était merveilleusement bien, merveilleusement doux. Merveilleux tout court, en vérité.
Pour preuve, il ne comprit même pas que Melody ressentait des choses pour lui, bien qu’il restait très attentionné avec elle. Lui, qui adorait analyser les gens, ne vit même pas ce qu’elle pensais de lui. C’était presque égoïste, mais ce genre de relation est si forte, qu’elle rend aveugle.
Au fil des années, que Sevan consacra pour devenir éducateur spécialisé, malgré sa timidité, son amitié ne cessa de grandir, et c’était aussi bon signe que mauvais signe. Parce qu’au stade où il en était, cela devenait plus autre chose qu’une amitié.
A la base, Lysander était juste quelqu’un que l’homme admirait.
Puis quelqu’un qu’il appréciait beaucoup.
Puis c’était comme son frère….Mais par la suite ? Quand on dépassait le stade de la fraternité, qu’est ce que c’était ?
Ironiquement, le blond, accro aussi à la psychologie, ne semblait pas vouloir comprendre. Ni assumer. Ni rien.
Cela ne brisa néanmoins pas son amitié. Parce qu’elle dura longtemps. Il eut le temps de devenir éducateur spécialisé comme il l’avait souhaité, de travailler dans un sympathique centre accueillant des enfants en difficultés, des déficients, des troubles mentaux. Il eut même le temps de compter chaque soir les étoiles pour s’endormir.
Son amitié dura, et resta. D’ailleurs, il est toujours ami avec les Dickens, sauf que sa relation avec Lysander, restant une espèce de déni continuel alors qu’il sait très bien ce qu’il ressent, se transforme actuellement en crise de possession. Peut-être parce que Sevan a peut-être peur que Lys le laisse, qu’il se marie. Avec quelqu’un d’autre. Avec une femme ou un homme. Mais avec quelqu’un qui ne sera pas lui.
Et qu’ils soient heureux.
Et qu’ils aient des enfants.
Et qu’il l’oublie.
Bien sûr, Sevan sais que c’est faux, que Lys ne le laissera jamais tomber, mais qui a dit qu’il ne se marierait pas ?
En parallèle, Melody l’aide grandement pour qu’il arrive à vaincre sa timidité qui est toujours resté. Et il tente du mieux qu’il peut de se soigner de sa maladresse, même si c’est un peu difficile, et ce même si c’est psychologique, surtout.
C’est vrai que sa vie semble assez bizarre, parce qu’il refuse d’avouer quelque chose dont il est sûr, et il l’admet quand même. Mais ça, il l’ignore peut-être.
Parce qu’avant d’analyser les autres, on devrait d’abord s’analyser soi même. Et ensuite, se remettre en question.
Vices cachés  - Il a l'habitude de se ronger les ongles quand il est énervé, quand il stresse, ou encore quand il a faim. - Il a aussi l'habitude d'analyser les gens qu'il rencontre. De déterminer leur caractère, de leur inventer parfois des troubles, voire carrément une vie, et ensuite de vérifier les faits, il fait ça à la fois pour s'amuser que pour se protéger. - Sinon, il a un peu le TOC d'être maniaque, il a tendance à tout remettre droit, n'aimant pas franchement le désordre ou les choses pas droites, mais son TOC n'est pas poussé au point qu'il fasse le ménage en permanence ou se lave les mains toutes les trente six secondes. Il remet juste toujours tous les trucs bien droit et symétrique. Âge • 19 ans et des curlys ∞ Prénom ou pseudo • Yuuki ∞ Sexe • Koala ∞ Comment as-tu connu le forum ? • Facebook parce qu’on demandais un pv. Je veux mon temple de cookie. D'ailleurs. ∞ Présence • Pendant les vacances, très présent, sinon ben… Un peu moins quoi ∞ Une remarque sur le forum ? • Non pas que je sache. ∞ Autre chose ? • Je ne connais pas du tout Docteur Who. Je le précise pour Lys’. Je connais les principaux docteurs de la nouvelle série, et j’ai du voir 3 épisodes avant d’arrêter parce que j’aimais pas vraiment. Donc j’espère, que cela ne te vexera pas :p. ∞ Code du règlement • Code validé ! Codé par Robbichou © Avalon Sunset |
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Je n'ai donc rien à y redire. Ah si, réfléchis déjà à un rp parce que ON VA S'AIMERRRR 
