Partagez

quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur
Message
Aoife O'Flynn
Découvre-moi !
♦ Messages : 61
♦ Date d'inscription : 14/01/2014
Aoife O'Flynn

quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth Empty
MessageSujet: quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth EmptyLun 27 Jan - 23:59


samedi 13 juillet 2013, 22heures et quelques.
Ca se retrouve sur tous les arrêts de bus (ou presque) de la ville, en format 1 x 1.40 mètres. Parfois, ça se retrouve même sur les bus Eireann, à filer à toute allure en centre-ville, laissant dans leur sillage une masse de cheveux blonds, sourire radiant à la colgate  et mine aguicheuse à l’appui. Enfin, c’est ce que m’avait marmonné le vieux de la terrasse du pub, entre deux taffes, après avoir craqué ses poumons dans une pinte de Murphys – meilleure que la Guinness – avant de reporter son attention aux nouvelles de la ville.
Peut-être a-t-il raison dans le fond. C’est juste qu’elle est bonne. Pas aguicheuse.
Et, aussi, pourquoi faire une Juliette aguicheuse quand c’est la pureté de son âme qui charme ? Connerie.

Finalement, le coup de pub : pas mal réussi. En dix secondes à peine, la décision est prise. Le sourire au coin des lèvres, j’appuie sur l’écran tactile (nouveauté) de mon cellulaire, retient l’heure et le lieu. Le numéro de siège aussi. Ce sont des choses qui ne changent pas et, même si le théâtre ne m’a jamais attiré, je ne peux pas passer à côté. De ça. De l’occasion. D’aller la voir se donner en spectacle, la bouche en cœur et les cheveux dans le vent – comme sur l’autobus. Vu comme ça, je prends des airs de prédateurs, ris de cette idée, me dis que c’est ridicule. Non, ça, cet ensemble : c’est seulement une manière de passer le temps. De découvrir Kilkee. De me familiariser avec les environs, avec le peu de choses que cette ville semble pouvoir offrir – Cork est bien plus grand. Et de briser l’ennui, surtout. Ce vieil ami qui me colle à la peau depuis quelques années, me ronge l’esprit, se dilue dans mes veines, me pousse à agir. L’ennui, je lui cracherai bien dessus. Comme ça, juste comme ça. Un beau crachat, venant du fond du cœur, fendant l’air avant de venir s’éclater contre le sol alors que les autres manifestent leur dégoût en laissant traîner leur vocalise ; que c’est dégueulasse.

Et c’est ainsi que, deux semaines après mon arrivée, je me retrouve à applaudir alors que les projecteurs éblouissent les comédiens. Je me dis bien que ça doit leur piquer les yeux, qu’ils doivent être aux anges d’avoir réussi à faire tourner la salle de théâtre, qu’ils doivent se sentir bien, simplement bien, d’être sous le couvert des applaudissements. Les voilà qu’ils disparaissent derrière les rideaux. Autour de moi, on les appelle. Les rappelle plutôt. Et alors qu’ils reviennent sur la piste pour effectuer un énième salue, je profite de l’occasion pour m’éclipser. Ni vue, ni connue. Je glisse dans l’ombre des gens, rejoins les coulisses, dérobe un tablier qui a servi pour l’acte deux, scène quatre (ou quelque chose comme ça) lorsqu’une figurante a pointé le bout de son nez pour amener le diner au père de Roméo. A moins que ce ne soit son oncle. Ou sa tante, quelque chose comme ça (encore une fois). A pas lents, les yeux rivés en toute discrétion en direction du vigile, je vole vers les loges. Je vole, je vole. Façon de parler, certainement. Et tant qu’à parler d’oiseaux, il me semble avoir noté les fils de pêche tombant du plafond, gâchant une fraction de seconde la beauté du spectacle.

C’est le fait. Le véritable pilier. Si Juliette est la pièce maîtresse de l’œuvre, Beth est l’élément indispensable du spectacle. La comédienne en devenir dont le visage se retrouve placardé aux quatre coins de la ville, gonflant sa confidence et, je l’imagine, son égo. Vu comme ça, je lui cracherai bien au visage. Loin d’être de la jalousie, je ne conçois pas qu’on puisse être bien foutue, pas trop conne et – vu comme c’est parti – riche. A toutes ses options positives, j’en oppose une pour tout renverser : d’ici, j’imagine la vedette comme une petite pimbêche égocentrique, riant à gorge déployée et mourant (dans plusieurs années) après une injection trop importante de botox – ou botulinum toxin, type A. Je rigole à l’idée, pénètre dans la loge de madame, découvre que mon bouquet est bien arrivé. Enfin, le bouquet que j’ai commandé, tantôt, discrétion de mise (autrement dit, sous couvert de l’anonymat). Entre temps, le vacarme des applaudissements s’est allégé quand bien même quelques claps résonnent encore dans les airs. J’en soupire, me dis qu’ils ont trop d’espoir, retire le tablier de fonction avant d’enfoncer mon royal fessier dans le moelleux du fauteuil voisin. Et là, quitte à passer pour une folle de service, je me laisse aller à fermer les yeux et humer l’air. Le doux parfum qui y flotte. Humer l’air et cette odeur qui, lentement, semble s’infuser de plus en plus. J’ouvre un œil, rapidement, découvre la belle dans sa tenue de Juliette.

- Ah. Magnifique début, je m’applaudis. Qu’on abaisse les rideaux, c’est la performance de l’année. Lentement, je me redresse de mon assise, regarde l’autre blonde dans les yeux, un léger sourire s’affichant. Je passais seulement pour rendre le tablier. Coup d’œil en direction de l’objet, gisant à quelques centimètres de là sur la table près de la porte d’entrée. Puis l’idée m’est venue de rendre visite afin de te féliciter. C’était brillant. C’était brillant, pour ce que j’en sais. Je ne suis pas une experte de théâtre, ne connais que l’original de nom, n’en a strictement rien à foutre, à vrai dire. L’idée, c’est plutôt de bousculer les habitudes et rompre la monotonie. Vérifier si une fille de pêcheurs peut s’élever et jouer dans la cour des plus grands, trompant son monde d’un battement de cil et d’un sourire trompeur. Sourire qui me colle à la peau, semble s’imprégner, ne plus vouloir me lâcher. Mais il me semble que l’on m’ait devancé. Dommage. Moue boudeuse, je penche la tête sur le côté. Puis, de l’index, j’indique l’énorme bouquet qui jonche la table centrale. Froncement de sourcil, à présent. Je me lève, m’approche de l’énormité florale, détache un papier coincé entre deux épines de roses dont l’encre délavée offre un côté triste et légèrement dérangeant. Ah. Je fronce un peu plus les sourcils, me souviens de ce qui y est écrit -  un Je vous observe à deux balles – puis tends le papier à la belle sans l’avoir ouvert. Je suppose que ce ne sont pas mes affaires. Mais… ça ne m’a pas l’air très sain. Du coin de l’œil, j’observe sa future réaction, me prépare à prendre mes cliques et mes claques si jamais. Dans le fond, pourtant, je me dis que c’est à présent que la véritable pièce va se jouer. Acceptera-t-elle le rôle, seulement ?
Revenir en haut Aller en bas
Beth R. Austin
Découvre-moi !
♦ Messages : 212
♦ Date d'inscription : 13/10/2013
Beth R. Austin
Dying young and playing hard

quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth Empty
MessageSujet: Re: quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth EmptySam 1 Fév - 16:05




First round, FIGHT !
C'est pas la saison, mais y'a des marrons qui se perdent !


Vingt-et-une heures et quarante huit minutes. Juliette venait de rendre son dernier soupir, le cœur empalé d'un long poignard en argent, étendue à côté de Roméo, son seul amour. La foule retenait son souffle autant que Beth le sien, sous la lumière tamisée des projecteurs et devant une salle pleine à craquer. La suite, tout le monde la connaissait, les deux familles, éplorées, vinrent chercher leurs défunts enfants et dans la tristesse firent la paix après des années et des années de guerre. La pièce de théâtre se conclut dans les larmes et les reniflements du public, et, au levé du rideau, par des liasses enthousiastes, des applaudissements et des cris. La comédienne y était à présent habituée. Voir son visage placardée un peu partout, dans les capitales, dans les plus petites villes, sur la face des bus, au revers des bâtiments, lui procurait un intense sentiment d'accomplissement et d'efforts récompensés. Certes, elle avait un joli visage, et que serait le monde du show-business sans un joli minois ? Pas grand chose. De tous temps, les actrices étaient des petites donzelles bien coiffées et maquillées, avec des jambes longues à n'en plus finir. Beth adorait qu'on la compare à ces stars des années cinquante, les grandes dames un peu potelées du cinéma, pour changer de ces squelettes de l'Hollywood d'aujourd'hui. Ses belles formes, la blonde les assumait, les montrait, jouait en provocation avec elles pour en revenir à des moues tout à fait innocentes. C'était cela le monde de Beth, un monde de jeux, d'illusions, de tentation et d'image. Car sous ses airs de femme fatale, de grande étoile du monde de derrière le fabuleux rideau rouge, se cachait en effet une femme accomplie, intelligente et qui aimait rire de tout en croquant la vie à pleines dents. Sauf que ça, peu de gens le savaient en vérité, pour ne regarder que l'image donnée dans les magazines.

Après que les gens se soient calmés dans la salle et que le public soit invité à regagner le hall, puis leurs maisons et appartements, Beth se faufila dans les coulisses après un habituel baiser du soir à son Roméo et les salutations de ses compères, véritable rite qui s'était installé au sein de la troupe. Sauf que Beth n'avait aucunement envie de rentrer bien gentiment à la maison pour se perdre sous ses draps vides et froids. L'envie lui vint de sortir, de boire un verre et de s'amuser. Aussi pouvait-elle appeler Robb, Arthur ou encore Simon. Néanmoins cette succession de mâles commençait à l'agacer quelque peu. Kilkee manquait de jeunes femmes ouvertes d'esprit et avides de nouvelles sensations, autant dire que Londres et ses multiples opportunités lui manquait. Elle savait bien sûr, que son agent n'attendait qu'un mot d'elle pour lui organiser une petite soirée à Londres, pour renouer avec son public britannique et pour changer d'air. Car la comédienne se lassait vite d'énormément de choses. Si Kilkee lui avait permis de faire de jolies retrouvailles et de belles rencontres, Londres était quand même plus vivant, surtout : Londres ne dormait pas. Puis elle devait être de ses gens qui se complaisent dans les capitales. Dans sa tête, cette ville de bord de mer irlandaise était ravissante et accueillante, avec toute sa dernière modernité, mais elle n'en demeurait pas moins une sorte de ville de campagne pour vieux. Même les étudiants ne se bougeaient pas vraiment. A quatre heures du matin, même la boîte de nuit remballait les verres et rangeait les cartons, hop, tout le monde dehors ! Une vraie calamité...

Aussi, en rentrant dans sa loge, l'air pressé, elle ne remarqua l'intruse qu'une fois qu'elle l’interpella. Tournant la tête comme une bête piquée à vif, elle haussa un sourcil. Cette femme n'était pas du personnel. Encore une qui s'était cru assez maligne pour venir s'incruster chez les artistes. Beth regretta un instant que Grammar, le garde du corps de Sixsmith, ne fut pas là pour l'attraper par la peau du cou et la flanquer dehors avant même qu'elle eut passé la moindre porte. L'anglaise détestait par dessus tout qu'on dérange ses plus beaux plans de soirée. En plus la blonde en face d'elle se permettait de la tutoyer, non pas que ce fut si grave, mais ça l'agaçait. Elle s'était toujours posé le point d'honneur d'être polie avec les inconnus, sauf quand ceux-ci se montraient particulièrement dédaigneux, mais tout de même. Avec un soupir, elle s'installa à sa coiffeuse, l'air pas intéressé pour deux sous. Les compliments, elle en avait l'habitude, aussi, avait-elle fini, lorsqu'un individu tel que cette femme venait à l'approcher de trop près, par ne plus prendre en considération aucun de leurs compliments. Caresses de chiens ramènent des puces, comme disent les français. Puis, d'un sourire amusé, Beth regarda par le verre réfléchissant de sa coiffeuse la jeune femme qui s'offusquait de voir un bouquet de fleurs sur la petite table centrale de la loge. Terriblement amusée et déçue de voir là bien peu de ruse, la comédienne se contenta d'un rire cristallin. « Aussi sain que la personne qui les a apportées. Mais j'avoue que c'était bien tenté. Se glisser dans ma loge et feindre une moue pas réussie pour deux sous, tout ça pour m'apporter quelques roses... Quelle délicate attention. Une personne prête à tout se serait glissée directement dans mon lit. » dit-elle calmement tandis qu'elle se démaquillait.

Une fois ceci fini, elle se tourna vers l'autre blonde aux beaux yeux malicieux. « Alors verdict ? Suis-je une peste imbécile à la poitrine gonflée d'orgueil, dans ce cas tout s'explique enfin, ou ais-je vraiment de l'intérêt ? Délicate question, il ne manquerait plus qu'une pointe de cynisme et quelques rires de série B en fond et le tour serait joué. Reste à savoir si tout cet argument va tourner à la comédie ou au drame. Personnellement, je crois que j'aimerais bien en revenir à cette histoire de draps. Quitte à donner une bonne utilité à ce bouquet, j'en verrai bien les pétales éparpillées dans mon bain et sur mon lit. Il ne me reste plus qu'un partenaire. Ou une. » Un véritable jeu.

made by pandora.

Revenir en haut Aller en bas
Aoife O'Flynn
Découvre-moi !
♦ Messages : 61
♦ Date d'inscription : 14/01/2014
Aoife O'Flynn

quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth Empty
MessageSujet: Re: quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth EmptyLun 17 Mar - 18:11



Il n’y a rien de mieux que d’apprendre les choses sur le tas : à l’absence de préparation, c’est l’ignorance la plus totale. Aucun mot, aucun regard – juste une parfaite indifférence. Ou alors un simple haussement de sourcils. De ceux qu’on lâche dans les airs, s’apparentant au travail des essuie-glaces pour se débarrasser d’une mouche. Ainsi, pour se faire remarquer, il faut juste faire un peu plus de bruit. Bourdonner doucement mais suffisamment pour que l’attention soit captée. Suffisamment pour que l’engrenage soit enclenché – tout en faisant gaffe de ne pas trop s’éloigner de la normale ; manquerait plus que de se faire virer.

Un léger rire, rire cristallin, s’élève dans les airs. Il semble qu’un point vient d’être marqué, que les flèches arrivent finalement à la cible. Pas encore un touché coulémais c’est en cours. Dans les deux sens. Si j’ai réussi à attirer son attention, voilà que l’autre blonde remet en cause ma santé mentale. Je détourne la tête, effectue une rapide moue boudeuse – allons bon. A la vérité, je n’ai jamais fait de différence entre les gens, les mettant tous sur un pied d’égalité (le mien). Comédienne, égérie de mode ou diplomate – tant que les gardes du corps ne sont pas autour – tous bénéficient d’une remarque acerbe ou d’un franc parlé. Rien à carrer. Pas la peine de se prendre la tête, de se chercher des poux sans cesse (à vrai dire, ça, ça vient après. quand les gens sont en confiance – triste erreur). Mais dire que je suis prête à tout : un bien grand pas. Trop grand. C’est simplement à ne pas confondre avec un passe-temps comme un autre, comme une manière de chasser l’ennui. Petit pas pour l’homme, grand pas pour l’humanité. Mais… n’est-ce pas étrange qu’ils aient pris seulement trois (ou quatre) photos depuis la Lune alors qu’elle, Beth, se retrouve placardé aux quatre coins de la ville (et dans la memory stick de tous les portables, sous tous ses profils) ?

Fin de démaquillage. La comédienne se retourne, sourire aux lèvres. Sourire que je renvoie alors qu’une seule question me trotte dans l’esprit : « quand est-ce qu’elle me fiche dehors ? ». Appelle the Gardaí, les secours, tout ça. Mon esprit balance, flanche ; je ne sais pas encore sur quel pied danser. Le doute s’insinue lentement, torpille mon esprit : rentrer dans le jeu ou, pour une fois, garder une certaine distance. Deux secondes de battement, le temps d’un heartbeat si ce n’est moins.
- Je décline le rôle (de série B). Haussement d’épaule, chacune son tour. Ainsi, entrer dans le jeu s’est imposé sans que j’y réfléchisse plus. C’est comme ça, c’est en moi – un étrange poison qui s’instille dans mes veines. Me pousse à tirer un plus loin, toujours un peu plus, sans forcément faire attention aux conséquences. Paraît que je n’ai pas une once de théâtralité en moi, il est à toi. Remercie moi, t’économises ton énergie. C’est dit, c’est déplacé (légèrement) mais ça ne me dérange pas plus que ça. Elle ou un(e) autre : du pareil au même… Il manque seulement le copyright, l’écriteau scintillant et les rires à deux francs (sauf de Friends) pour embellir – ou enlaidir – le tout. Quoique… ce qui peut être à deux francs, c’est ma réaction. Sans perdre de temps, j’arrache quelques pétales du bouquet, les lance à qui mieux mieux dans les airs. Geste à la con, précis pour deux sous, gauche. Elle les préférait sur son lit, elle les avait sur son sol. Je peux toujours demander à ce qu’on amène le décor de la chambre. Du doigt, j’indique la porte. Me souviens de ce que j’ai maintes et maintes fois dit à quelques-uns de mes étudiants (avant de me voir mutée ici, joie). Et à défaut de champagne… J’ouvre mon sac, sors la bouteille d’eau minérale achetée deux euros en début de soirée – parce que, merci, le théâtre avait pris une allure de four, la dépose sur la table.  Des yeux, je cherche ce qui pourrait faire office de verre. Mais rien ne m’apparait, rien ne me saute aux yeux. Si elle veut partager quelques picogrammes de salives, ce sera en buvant à la bouteille. Lentement, je retourne m’assoir là où je me trouvais au début. J’ai cette étrange impression au fond de moi, m’attends à ce qu’on me foute dehors dans moins de deux secondes, tente de retenir un rire qui semble remonter de loin. Ca, tout ça, c’est ridicule. Série B, nous voilà. Si on me voulais en série A, on aurait dû me donner quelques cours avant, me faire réciter quelques lignes toutes prêtes, m’apprendre la civilité (que je tentais d’inculquer aux gosses, ironie), à m’écraser.

HJ – désolée pour le temps de réponse, vraiment. et pour le peu d’avancement.
Revenir en haut Aller en bas
Découvre-moi !
Contenu sponsorisé

quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth Empty
MessageSujet: Re: quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth Empty

Revenir en haut Aller en bas

quand la véritable pièce se joue en coulisse ღ beth

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Easter Egg FT Beth
» Beauty and the Beth
» Beth Austin ♦ #044-558-327
» Beth Austin ♥ Star rolling in the sky
» Beth R. Austin - La vie est un grand théâtre [Terminée]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Un peu de fun ! :: Flash-back :: 2013-